Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/53

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xlviij DE REPUDIATA A REGE PHILIPPO BERTA, 9 > direxi, «M diffiduciastis, et bons > epttcopaUd domùs diripitnds adver» tariis mes erpontutit grtma et » grandi» info perpeuus sum qwom» moda. » Quotdam tamen Philipptu obêeqvmta mvenit epitcopos qui nuptialem et impertiere betiedktionem. Verùtn ârcaeomm persmas mirum in modum discordant inter se historié*. Willelmtu MaJmetburiennt hujut prarvaricationi» auctotem facit Guillelmum cognminatum Bonam Animant y Rotomagensem archiepiscopum. « Adeô > enim inquit omnibus episcopis pro» vincite suce derisui erat Philippus, ut » nulltis eo» deaponsaret pneter Wiliel» mum archiepiscopum Rotomagensem » rujus facti temeritatem luit, multis annis » inlerdietus. » Si fides Orderico Vilali t « Odo » Bajocensis episcopus hanc execran» dam desponsfitionem fecit ideoque » dono mœchi Régis pro recompenr j> satione infausti famulatûs ecclesiai » Medanti oppidi aliqvandiù habuit. » Kultus enim Francorum prœsulum » ej-ecrabilem consecrationem dignatus est » facere. » Hugo Flavinigcensis abbas } qui eo ipso tempore quo Philippi nvptiœ agebantur Virdunense chronicum descnbebat } postquam multis conviais et immoderatè quidetn t eas insectatus est nuptias velut incestas et adulteras .subdi t « Invenit inquam Rex ipse » in episcopis quos sibi sociaret quos » tanti tacrileffii ministros efficeret Phij> lippum Trecensem episcopum et Waitei nu m MeMensem cui ob hoc episcopa» tum dédit ut consecrationi cujus Tre» censis esset operator y hic foret consentait neus et ministef. • Denique Urbanus II Papa reatum hujusmodi in Vrsionem Silvanectensem episcopum refundit. Sic enim scribe bat ille ad episcopos Remensis provinciœ Iris t<erbis allocutus Rainoldum archiepiscopum « Te autem caritsime fra» ter Rainolde noxa hac maxime im» petit t pro eo quàd Silvanectentis » subjectus tibi episcopus hoc publia » adulterii crimen suo ’ut audivimus » firmavit assensu cùm mœckis Mis y> bevedictionis tacerdotalis munus impo» mit quod etsi licite nuberent bij> ’garnis tamen impendi) secundùm canones, » non liceret. >» t. xnr, P. m. T. XII | 030. t. xiu. p. cm. IIIC T XIV. |. 702. Jns episi

tous donnois en preuve de ma fidélité et 

> de mon attachement, vous m’avez dé» claré une guerre ouverte, livrant le tem» porel de mon église à la rapacité de mes » ennemis. > Cependant Philippe trouva des évêques assez comptaisans pour lui donner la bénédiction nuptiale. Mais ici les historiens sont dans une discordance étonnante, en nommant ces évêques. Guillaume de Malmesbury charge de ce délit Guillaume surnommé Bonne-Ame, archevêque de Rouen. c Philippe dit-il, > étoit si peu considéré des évêques de sa » province, qu’il ne trouva, pour lui donner » la bénédiction nuptiale, que l’archevêque » de Rouen, qui, en punition de sa téniérité, » fut long-temps interdit de ses fonctions » épiscopales. » Selon Orderic Vital « ce fut Odon » évèque de Bayeux, qui fit ce mariage dé» testable et qui pour prix de sa funeste » complaisance fut mis pour quelque » temps, en possession des églises de Mantes. » Car, ajoyte-t-il, il ne se trouva en France » aucun évêque qui voulût bénir un pareil » mariage. » Hugues de Flavigni qui dans le temps même du mariage du Roi, écrivoit la chronique de Verdun après une sortie violente et immodérée contre cette alliance, termine ainsi sa diatribe « Oui je le dis, parmi » les évêques gagnés par le Roi deux seu» lement osèrent être les ministres d’un si » grand scandale c’étoient Philippe évèque » de Troyes et Gautier de Meaux. Ce der»* nier n’avoit obtenu l’épiscopat qu’à cette » condition, qu’il serjit le coopérateur de » l’évèque de Troyes dans la cérémonie du » mariage. » Enfin, c’est Ursion, évèque de Sentis, que le Pape Urbain II accuse nommément de cette prévarication. Dans une lettre aux évêques de la province de Reims adressant la parole à l’archevêque Renaud « C’est » vous, dit-il, qui êtes responsable de ce qui » a été fait, parce que l’évèque de Senlis » qui, à ce qu’on dit a approuvé cet adul» tère public en accordant aux conjoints » la bénédiction nuptiale, est, comme suflfra» gant soumis à votre juridiction. Il est » d autant plus coupable qu’il n’auroit pas > dû suivant les canons la donner à des > bigames quand même ils auroient pu se » marier légitimement. » Ti ’1 D