Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/55

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1 DE REPUDIATA A REGE PHILIPPO BERTRADA, t. xiv. P. 7yi. ce » > » ante facto* ratum rmstenU y non i » laudottu, pott factum ma dieto me i » facto iumumltè approktû “• sed cm- i > mm* cotuUnm et jvdiemm ampro- > a vinctaliutn episeepontm et caterontm i « studùsè expefatis et longanimiter J » extpecUtu, et « quH advem pro i » amore jtutitiœ eobis accident, tequa- i » mmter tuffartetis. » Superest ut investigemus mm «tondu»» ait aucloritati Urbani II Papœ, qui 1 Silixmectauem episcopum quasi matri- «  menti Bertrada cmsecratorem arguit. ] Yerùm dm ex incertis nmoribus ut audivmus, inquiens, Me loquatur, nec j aliunde corutet Ursionem aliquam realût sut pœnam aliquando tuùse facile credendum est famellâ eum quidam in errorem mductum. Summa igitur disquùitkmit nostree [ hœc <»f, neque Philippum Trecensem epucopum, nespie Gualterium Meldensemy 1, neque Ursionem Silvanectensem, neque Odmem Bajocensem fuisse matrimmii Philippi cum Bertrada ministros sed solum Guillelmum Ilotomagensem archiepiscopum qui ut habet Willelmtu Malmesburiensis, hujus facti’temeritatem luit, multis annis interdivtus ; mirumque videbitur scriptorem Angtum m-tiora de rébus in Francia gesti* tradidisse quàm nostrates histo}-icos. Verùm reverUUur disquisilio nostra eam ad Urbatii epistolam è qua digressi sumus. Urbanus ea in epistola, data iv kalendas novembris 1092, episcopos provincial Remensis increpat quàd adalteris Régi* Philippi nuptiis haud interi. cesseront illi. Ait enim « Si sacerdotale » quod geritis officium consideratione > débita pensaretis, tanti facinoris in» famia ad auret naîtras saltem im» punita non pervtnistet. Cùm enim » domui Israël tpeculatores à Deo » dati, impiis impietates sua* annun» ciare, et pro domo Itraêl murum » opponer» deberitit ; qudUbet ratione » vos pati potuisse mvramur, ut ton » mchjti regni Rext humant pudori* » oblitu* divini timoris immemor » contra jus, contra fus, contra le» gum et auumum sanctkmet centra » totivs ecclesia amsuetudine* et suam > uxorem inordmatè reknqueret, et » propinqui sut oanjugem amore sibi > nefario oopularet. Quod factum uté> que et regni totmi cmfusionem et par la méme raison que^Mus a’avex pas ». cru devoir l’approuver, avant qu’il fôt frit » mais d’attendre patiemment et d’étudier » avec soin quel parti prendronfîà évéques de votre province et ceux des autres et » de vous résigner, s’il est besoin, à souffrir > quelque chose pour la justice «"pour une » si bonne cause. » II nous reste à examiner l’autorité du Pape Urbain II qui accuse l’évèque de Sentis d’avoir prêté son ministère au mariage de Philippe et de Bertrade. Mais, attendu qu’il n’en parle que comme d’un bruit parvenu jusqu’à lui, ut audivimut, et que rien ne prouve que cette affaire ait eu, en aucun temps, des suites fâcheuses pour Ursion, il faut croire que le Pape avoit été trompé par un faux bruit. ( n résulte de cette discussion que ni Philippe évèque de Troyes, ni Gauthier de M eaux ni Ursion de Sehlis ni Odon de Bayeux, ne prêtèrent leur ministère à la celébration des noces de Philippe avec Bertrade, mais que ce fut l’archevêque de Rouen Guillaume, qui, comme le dit Guillaume de Malmesbury, en punition de sa témérité fut interdit de ses fonctions pendant plusieurs années et il paroîtra singulier qu’un Anglois, sans sortir de son île, ait mieux connu ce qui se passoit en France que les François mêmes. Mais revenons à la lettre d’Urbain II, de laquelle nous nous sommes écartés. Dans i cette lettre du 29 octobre 109’2, le Pape fait de vives réprimandes aux évêques de la province de Reims. pour avoir souffert que Philippe contractât un mariage adultère. «Si vous étiez bien pénétrés dit-il des » devoirs que vous impose le sacerdoce ̃ » je n’aurois pas eu la douleur d’apprendre » qu’un si grand attentat est resté impuni. Etant établis de Dieu comme des sentij » nelles pour veiller sur la maison d’Israël, » vous deviez annoncer aux impies leur » impiété, et vous opposer comme un mur e » tout ce qui peut la blesser comment » » donc avez-vous pu souffrir qu’un Roi d’un » si beau royaume ait osé, sans pudeur, »abjurant toute crainte de Dieu, au mépris » de l’équité, des lois, des canons de a » l’usage constant de l’église, abandonner, n » sans forme de procès son épouse, et, •t > entraîné ensuite par un amour coupable ri donner sa main à la femme de son proche i- > parent ? Un pareil attentat annonce que

!t vos églises ne sont pas mieux gouvernées