Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/71

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( lxvj DE REPUDIATA A REGE PHILIPPO BERTA ; Ibnlim iin.i |. s :; .1. | w ; ted respexisse éidetur ille ad utilatum m ci regno morem quo mAemnioribu» anni fe$ti» <j Régi corona à ctrcumstantibut epûeopu im- t ponebatur quo facto ipsi tunc exeomnumicationem ex participations cum abtUmto r incurrissent I c Subjungit aulem eadem in epittola Ivo « De cœtero volo triât vigtiantia t » vettra quia ex prœcepto Régi* 1 > » Remensis et Senonensis et Turonen- u » sis archiepiscopi invitaverunt suffra- i » ganeos episcopos ut put respoiua 1 » vestra apud Trecas primé bominied i » post festivitatem Omnium Sançtorum > » consentant quo invitatus ire ùiast- i » mulo nisi vestro consilio munitus i n limais ne quid contra justifiant et i » st’detn apostolicarn moliatur ille con- i » vent us. » i Itjitur cùm Auguslodunense concihum celebratum fuerit die 16 octobrU anni 10i)4 UqUet maturato opiia fuisse < ut missi Romam nuncii très poat heb- i dmnadtu Rmnani Ponlififis responsum 1 Trecas in (lampania reportarent. Con- ] venixse aulem ea in urbe episcopos non f liquet nec quale fuerit Vrbani respon- ] sum memoriœ traditum est. At verà I consentaneum illud haudquaquam re- (jia- wluntati fuisse colliijimus ejr épis- ( tola /ivmis 17 ad Widonem Régis dapfenim. Sic enim ille « Quœ mihi » mandasti per Ijwdricum presbyterum » jam audieram per Ebrardum nepotem » luum ̃ videlicet quàd Rex multa mala » dimittere et multa bona se promittat » velle facere si cumpace sedis aposn tolictr et communion ?: ecelesiastica » muhcrem quant illicite Jyibet valeat » ad tempus retinere. » ISequaquam enim lier Ittmem apud Romanum l’ontificem ambiissel juitronum si propittum habuisset l’rbanum. Ad h(rc hv pro sua in régulas morum obscriwitùi « Ex auctoritate di» vina hoc caritati tuer rescribo quia » riuHii redemptione vel commutatime quis peccatwn *uum patent abolere » quamdiu vult in eo permanere, secun» dùm illud Apostoli Vjokintariè pecw runtihus non ri’linquitur hostia pro » peccato Propter hœc et alia » multa his similia scia consiliwn do» mmi Régis bonum exitum habtre » non posse niai ab hoc peccato de– n sistal et Ghristi jugo se ptrnitendo i suhjiciat cùm Deus non nostra sed d’attribuer cette opinion à Ives cela veut dire seulement qu’aux grandes fêtes de l’année il n’étoit plus permis aux évêqoes suivant l’usage pratiqué dans les cours solennelles, de mettre la couronne sur la tête du Roi, sans encourir eux-mêmes l’excommunication. Ives dans la même lettre ajoute < Au reste je dois avertir votre Sainteté que > pour obéir aux ordres du Roi, les arche» vêques de Reims, de Sens et de Tpurs, ont » convoqué leurs é vêques suffragans à se trou» ver à Troyes le premier dimanche après » la fête de Tous les Saints pour délibérer » sUr la réponse qui aura été faite au message » du Roi. Invité comme li-s autres à cette as» semblée, je me propose, sauf votre meilleur » avis, de ne pas m’y trouver, dans la crainte » qu’on n’y forme quelque entreprise contre » la justice et contre le siège apostolique. » I^e concile d’Autun étant du 16 octobre 1094 on voit que les députés à Rome durent faire une grande diligence pour être de retour à Troyes en Champagne trois semaines après avec la réponse du Pape. Au reste, rien ne prouve que cette assemblée ait été tenue ét la réponse du Pape «"est écrite nulle part. Il paroît néanmoins

?Var l’épître 47 d’Ives de Chartres 

au sénécnVl du Roi, que cette réponse ne fut pas fworahle. « Ce que vous me man» dez fui dit-il par le prêtre landri je » l’avois déjà appris de la l>ouche de votre » neveu Ebrard savoir que le Roi est réi soin de se corriger sur bien des choses et » de pratiquer de bonnes œuvres si avec » le consentement du siège apostolique et » sans encourir l’excommunication il peut » garder, au moins pour un temps, la femme » qu retient illicitement. » 11 est évident quee Roi n’auipit p«s eu besoin de la protection d’Ives auprès ilu Pape si la réponse de celui-ci lui eût été favorable. Aussi la réponse d’Ives au sénéchal fut telle qu’on devoit l’attendre d’un prélat pé-v 1 nétré des saintes règles de ta morale « Fondé, »dit-il sur l’autorité des saintes Ecritures » je réponds, mon cher ami, qu’il est impossible drç racheter son péché, par des » largesses, tant qu’on persiste dans la vo» lonté de le commettre parce que selon » S. Paul les plus grands sacrifices ne sont « d’aucune utilité à celui qui conservé la t volonté de pécher D’après cette déc.i» sion et autres semblables, je suis convaincu » que tes bonnes intentions du Roi ne pro» duiront aucun bon effet s’il ne renonce