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Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/10

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PR^FATIO. T

Kjtudea At-

morici Pbittpai’

do. Ub. XII.

Ibid p. 118.

Ibid. p. t78.

llnU. 284.

P. 293 et vq.

une» de ces variantes, et tes morceaux qui complètent l’édition de Duchesne.

III. Guillaume le. Breton, apmttvoir écrit «n prose l’histoire de Philippe-Auguste, entreprit de la mettra en vers dans unpoemacbmposé de douze livres, pour rehausser m exploits militaires de ce grand Roi et sur-tout la fameuse bataille de Bouvines, la plus éclatant* de ion règne, où il eut le bonheur de triompher des forces réunies de l’Empereur Othon, des Fiamands et des Ad* glais. On voit ; en effet, que, c’est pour arriver à ce grand événement que L’autour bit la tableau desçuerresque Philippe eut à soutenir sans interrupuon jusqu’àcetteepoque { cequ’il exprime dans quatre vera que nom traduisons littéralement « Pendant trente deux ans, l’effervescent courage du Roi descendent de Charte eut à combattre, sans interruption et à dompter des • ennemis, jusqu’à l’époque où, daos une seule • journée, il triompha à-la-fois. à Bouvines, des Teutons et de l’Empereur Othon, des Anglais • et des Flamands. •

Arrivé à cette brillante époque, qui mit le comble àla gloire militaire de son héros, f’auteurs’y arrête avec complaisance, et consacre trois cLinta a célébrer en détail lea beaux faits d’armes du Roi et de nos gnerrien français. Là se terminoit d’abord son ouvragejoraqu’il le présenta au Prince Louis, fils de PLIippe, qui avoit aussi sa part de gloire dans ce poème, à raison des avantagea qu’il avoit eus en Anjou sur le Roi d’Angleterre, en même temps que le Roi son père triomphoit de ses ennemis en Flandre. C’étoit vers l’an 1220. Le Roi étant mort peu de tempi après, l’an ’eux voulut compléter son histoire, et, sans parler des événemens qui avoient suivi la bataille de Bouvines, il decçt les funérailles du feu Roi, auquel il attribue des miracles, comme on le voit dans des vers qu’il adresse à sa muse éplorée Si la mort du Roi vous a plongée dans la • tristesse, la victoire qu’il remporte sur la mort • même doit vous réjouir, à la vue des miracles • qui prou vent qu’il vit en J C. au service duquel il avoit consacré sa vie. Après avoir célébré dignement les belles actions de sa vie, il convient de raconter avec phis de soin encore les a honneurs funèbre qui luivfurent rendes ; et quoique vous ayez cru terminer votre livre ̃ pendant qu’il vivoit, il est à propos d’y ajouter ̃ la relation de ses obsèquea, et les preuves de ta glorieuse félicité dont J. C. l’a récompensé au sortir de ce monde. ̃

C’est dans cet état qu’il présenta de nouveau son livre au Prince Louis devenu Roi, formant les voeux les plus empressés pour, la prospérité de son règne. Ce poème, comme monument littéraire, quoique non sana défaut, est, pour la versification, ce qu’on pouvoit attendre de plus beau et de plus parfait d un écrivain du xiii* siècle. Si on le considère comme monument historique, l’auteur fut témoin de la plupart des événemens qu’il raconte il fut attaché de bonne heure au service du Roi comme chapelain, et entroit aux conseils du Roi, comme l’atteste le poète Gilles de Paris, et comme il le dit lui-même en faisant voriamU» lecttimes, et bette mudUu ad CWniaMm editionem acceuùmet, «4 cmicem

votumùus apponendaj censuwms, p. 769. Qmm piano et tamli eloquio,

ut •/•» loquitur, id est, soluld oratione, m detcripteratPhUippi àegi* hiitariam, eam d GviUeîwuu Brilo Armoritiu versibus eaaornavil librii duodêdm, ad mandandam

cttemilaU militarium ejut factorum mémoriam, ac prçetertim. inrignem illam victoritun ad pontein Bovinarum de Otlone Imperatore, Flandrensibus et Anglit, atmo

1214 féliciter reportatam El quidem,si describendis quce Philippus gessit bellis auctor immoratur, id in mente habuitte videtur, ut victoriam eam pro cmlerù extolleret ; quod ipte tubind’cat his versibut Virida KAroUdv rirtus triginta duobiu Anna coalinuis habait quoi rinceret hotte», Doaac Thautoaicot, Otltoaem vieil et Anglos, FUadrifeiMaqa* ano ooafecit marte Bo»iniv Acturus itaque de prœclaro Bovin e mi prœlio, quo mililatis gloria Philippi summum atligil [astigium, eo celebrando pra-t cipuamtuamoptram-impendit auctor, rima) tut persingula tribus ultimis libris pr<rclara Rtgù et Francorum ibi militanttum fortnorp. Quo facto, opus suum obtulit Prtncipi Ludovico Philippi filio, cujus etiam laudes extequitur ob reportatam en Andegavia de Anglim Rege victoriam, dum Rex pater de hoêtibus suis in Flandria triumpfiaret. A nnus tune agebatur 2’20.Rege aulem haud mullà pàst vild functo, ad imponendam ejus historiée coronidem, pratermistis quœ jxtst Bovinenseprœltum acciderant rébus, defuncli

Régis éœtequiat describil, quem et miracvlis clarum inler cœliles collocat his versibut, quibut lugentem mutant alloquitur Si conlrittUvi i te mors, victoria mort 5 La*<ificet, cùm jam viileai crcbmcrrc *igna Per quai cum Chriato. virtâjam morte, proba^ur Virere, cui rita digne serrivit in ista Et si vite cjut ituduisti ge*ta refem1 Majori itudki referas et moi tin bonorem Quemque, ipao vivente, librum iinire putasti, Exeqaialn faonor tac terminet, et ipeculis Gloria, Christus eum quo fuie beatificavit. /ta elabor Uum ad finem usque librum rurnùs obtulit Guillelmus Principi Ludovico in Regem coronato, cui el omnia fausta precatur Egregium sanicarmen ,nonalnqw maculis tamen, quale vixab illius criait s va le sperari poterat, quod et pretiosum habendutn est hiitorix monimentum,si debilam scriptori (idem spectes. Quce enim scripsit, plurima ipse vidit, inter Régis domeilicos à prima œlale mature adscriptus, capellani munere in aula functus, sanctioribut^ue Régis contiliis adhibitus, prout Aigidiu* Parisiensu de eo, et ipse de te testalur, teribens in