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Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/11

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vj PRJCFAT1O.

description de la baiaiB» i» Bmvrinm dttttti la contiDualion de Rigord a Att in– t «pie le signal de m bataille fat douai, fétota» dit-il, • moi qui écris «ci, «tarière le Bai, ami loin t de n penoooe, aT«coo Botre derc mi mi&i|> « du brait du trompettes, nous eatemAme» I» « psaume, JM *»•* k Seigneur, qui donne la t force à met bru dam h combat, etc. » On peut croire cependant qu’usaat des licences poétiques, il a quelquefois exagéré au préjudice de l’exacte .,érité

II y a beaucoup a profiter dans Ce Uvre, sous plusieurs rapports. Si l’auteur parle d une ville ou d’un pays, il se plaît à en faire la description topographique, il caractérise les moeurs des nabitans ; il nou» dit quelle étoit la fertilité du sol, et queues ressources prétoit au commerce la situution des lieux. S’il s’agit d’expéditions militaires, il fait, pour ainsi dire, un traité de tactique il nousaporend de quoi se composoient nos armées, quelle étoit l’armure de nos ootnbattans, queues étoient les armes dont on faisoit usage, la manière de camper et de faire le siège des places, etc. Nous ne répéterons pas ce que nous avons dit, p. 117, des différentes éditions de ce poème, et des secours que nous avons trouvés, soit dans le Commentaire de Barthius mr cet écrit, soit dans le manuscrit 5952 de la Bibliothèque royale, pour en donner une meilleure.

IV. Avant que Guillaume le Breton eût composé sa Philippide, afin d’inspirer au Prince Louis l’amour de la gloire militaire parle tableau séduisant des combats et des victoires du Roi son père, Gilles de Paris, voulant former le même jeune Prince à la pratique paisible des vertu* sociales, lui mit sous les yeux l’exemple de Charlemagoe dans un opuscule intitulé Carouho», dans lequel il lui présente, comme dans un miroir, la manière dont cet Empereur savoit régler la conduite de sa vie. C’est un poème divisé en cinq livres ou chants dans les quatre premien>, l’auteur expose de quelle manière Charlemagne pratiquoit les quatre vertus cardinales, la prudence, la justice, la force et la tempérance ; dans le cinquième, il fait l’application de ces règles de morale à la conduite du Roi Philippe, louant ce qu’il y avoit de bien, blâmant avec une liberté incroyable ce qu’il y trouvoitde répréhensible, afin d’encourager le jeune Prince à marcher sur les traces du Roi son père dans ce qu’il y avoit d’imitable, et de le prémunir en mente temps contre ses écarts. Les quatre premiers livres n’étant proprement qu’un traité de morale, étranger en quelque sorte à l’objet de notre travail, nous n’avons publié que le cinquième livre, d’après le manuscrit 64 91 de la Bibliothèque royale, le même qui fut présenté au Prince Louis, à en juger par les peintures dont Il est embelli.

Nous avons donné, p. 288, quelques renaewgnemeos sur la personne de l’auteur, dans un avertissement placé à la tête de son ouvrage. Quant à l’époque où il le présenta au Prince Louis, il l’a consignée, en terminant son écrit, de toutes les manières en usage parmi les comcontinuatione Rigordi, pralio te Bovimenn prœseMem fuisse c In ipsa hora, inauit, » ttabant retro Regem, non procul ab tpto, » capellamu qui scripsit hoc, et quidam » clericus qui, audilo tubarum (Ihmn, » eecinerunt psalmum, Beoedictps Deus • meus, qui docet manus meas ad pras» lium, etc.. • Fteri tamen poiuit ut, poïlicd liber ta te, rerum veritatem fictit quandoque coloribus vestierit.

Pond, prœter hisloricam /Idem, non una est scripti ejus utiliUu. Si enim de urbe vel regione quadam sermonem insjituit, deKri~bondis loci topographid,incolarum moribui, soit feraciiate,et mercaturas [aciendi opporlunitale, libéra immoratur. De rt aulem

militari, ubi se dat occasio, quasi tractatum edit : eo docente, intelligimu* quibus lubsidiis ciyiletcergnt Francorum eooercitut, quibus armaturis inttruerentur belligérantes milites, qutbut uterentur armis y qud ratione castra ponerenlur ,urbiumqueac munilionum obsidiones agerentur, etc.

(Juœdiximus, p. 1 17, de partis scripli hujus editionibus,quœ verô h commentants tasp. Barlhii in Philippidem et e-x ms. codice reyto .VJj’2 accepimus subsidia, ut aceuraliorcm prcexlaremus editionem nostram, hoc loco replicare supervacarwum duarimus.

IV. Antequatn Guillelmus Brilo Philippidem suant composuisset ad ingermdam

animo Ludovici, Philippi Regis fUii,armorum et mil i taris gloriœ œmulationem, recolendo pains ejus exanllata prcelia el victorias l’arisurait .Egidius, eumdem Ludoyicum ad hue juvenent ad quietum virtuiis eanerciltum inforviaturus exemplo Caroli i Magni tamquam speculo usus est, edito de vivendi ejus ratione opusculo, cui titulum a dédit C-tROinus. Carmen autem illud libris quinquc distinguitw, quorum inquatuor prioribus auctor exponit qud ratione se gesserit Carolus circa virtutes quatuor cardinales, prudentiam justitiam fortitudinem, lemperantiam in quinto verà,

incredibili usus libertate, ostendil quidPhilippu Augustus ad eas, quid contra eas ageret, ut rx aclibus ejus adoiescentulo Principi quee essent imttanda proponeret, qua fugienda. Cum tgtlur quatuor prtores libri morales suit, et ab institulo nostro quodam nuxlo alieni, solum librum quintum publicd lucedoi,avimusexms. codice 6191 regiœ Parisiemis Bibliolhrcœ, quem autographum ipsum Principi oblatum arbitramur ex elegantibus picturis quibus codex ille perornatur

De aurions persona disseruimus, p. 288, in admonitione op^ri ejus pravia. Tempus autem quo libnan ille suum Ludovico Principi obtulit, ad operis calcem etnmeians, enumeratis varia chronographorumeomputandi modisper aureum Sunterum, lndictio-