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Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/14

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avons imprimée au tome XII. p. 285, d’après le manuscrit du Roi 5002. Un second conlinuateura ajoutéau manuscrit 4937 un abregesom<Miredes gestes de Philippe-Auguste jusqu’à l’année 121 4 et im troisième a continué l’ouvrage jusqu’à it 1265. C’est ce qu’on voit par la différence des lettres de chacun de ces écrivains et ce qui prouve qu’ils étoient contemporains ou presque contemporains des événements qu’ils racontent. 6^ Nous plaçons aprim ces opuscules une généalogie des Rois de la troisième race, ayant pour titre, Comment les dépendant de Ckarlemagne furent éloignés du trône des Français généalogie dressée par un anonyme, qui déclare en plusieursendroits, qu’il écrivoit vers le milieu du xni* siècle..Nous avons collai ionué l’édition 3u’en a donnée D. d’Acheri, avec le manuscrit du Roi 4998, qui paroit le mème dont s’est servi d’Acheri.

" C’est du même manuscrit que d’Acberi a extrait la généalogie de Kollon, premier Duc de Normandie, dans laquelle on trouve la succession en ligne directe des Ducs de Normandie, et les collatérales des Comtes de Bretagne et de Champagne qui en sont issues.

VIII. A la suite de ces écrivains Français, pour qu’on puisse débattre leurs témoignages et parvenir saua partialité à découvrir la vérité des faits nous avons cru qu’il falloit donner des extraits des historiens et rangers, Mir-tout de ceux d’Angleterre, qui ne sont pas toujours d’accord avec les nôtres touchant les démêlés et les événemens des guerres que suscita le Roi Philippe à ceux d’Angleterre, pour miner les grandes forces qu’ils avoieut en France. L’Angleterre eut dans ces temps-là d’excellens historiens, dont les témoignages, lorsqu’ils ne contredisent pas ceux de nos historiens, ne 1 lissent auci.n doute sur la vérité des faits s’ils les rapportent autrement ils donnent matière à discussion à ceux qui chercheront à découvrir la vérité. Ces historiens sont en plus grand nombre que les nôtres, et quelquefois mieux instruits qu’eux de ce qui se passoit en France ils nous apprennent bien des choses dont nos auteurs n’ont point parlé, nu qu’ils ont ignorées. Or voici quels t-ont les historiens Anglais renfermés dans ce volume.

e Benoit, abbé de Peterburg, voulant écrire la vie et les gestes de Henri H Roi d’Angleterre a composé une histoire très-étendue, rapportant les événemens les plus remarquables qui se passoient non-seulement en Angleterre et en France, mais encore en Orient, en Italie, en Germanie et en Espagne, depuis l’année 1 1 70 jusqu’à H 91 avec tant de précision et d’exaclitude, que rarement il oublie dVn marquer le jour et l’année. lin a encore un mérite de plus, c’est de rapporter en entier des pièces diplomatiques toucbant les intérêts des Princes, pour dévoiler les motifs qui les faisoient agir ce qui prouve qu’il n’étoit pas étranger aux affaires du cabinet d’Angleterre. On voit en effet qu’en 1191, à l’époque de la disgrâce do chancelier Guillaume de lx>ngchamp, évéque d’Ely, Benolt fut créé à sa place vice-ch :incelier garde des sceaux, et qu’il fut nommément exconir «w xvn.

rum negu uwamci ru summulam usque ad annum 1 180 contexuit à nobis editam lomo XII, p&g. 285, ex eodice 5002 regia Bibliotheea. Alius deinde periocham de Philippo Reg* Augusto usque ad annum 1214 codici 4937 adjeeit, ac iubittde aller utnue ad annum 1265 quod ex divertilale literarumperspicuumest. Vnde liqueteasomnes

acceuiones à coati» aut penè synchnnis tcriploribus continuâtes fuisse.

  • Opusculis istis subjicimus gcnealogiam

Regum Francorum lertiastirpit sub hoc titulo, Quomodo disjunctum sit regnum Francorum à genealogia Caroli Magni quant geneaJogiam texuitanonymus,qui pluribus in lociste circa médium sœculum xin a s scribenlem profUetur. Acherianam aulem edilionem contulimus cum nu. codice regio 4998, ex quo eam Acherius deprompsisse videlur.

° Sequentem Rollonis, primi Sortitannorum Ducis, geneaJogiam ex eodem manuscripto eodice regio eruit Acherius. In ea aulem non solùm iSorviannorutn Ducum sed etiam Briiannix et Campanix Comitum propagines declarantur.

VIII. Ad confirmandam tel infirmandatn prœmissorum hisloriconim fidem et certiùs, amolo parlium studio, astequendam rerum gestarum veritatem, operœ pretium fuit nostram quoi/ne incollectionein indurere a lient gênas hixtoricos, prœsertim Angliros, quorum non una rum nostris semper mens fuit in describendis dissidioruvi causa ri bellorum eonflielibus, quibus Anglorum Heges Rex Philippus ad drbililandas eorum in Francia vires, continua exagilavit. Sani ; egregii sunt quos habuit Anglia trtatc illd historiei qui quotiescumque cum noslris conveniunt.onmem reiambiguitatem toi I uni ; si veràdissentiunl, indaganda reritalis materiam studiosislectoribusminittrant. IHures quoque sunl,etinterdumpleitiiisedocti rerum quœ inFrancia yerebanlur, quàm noslralrs multa enim rrlegunl à iiostris prœtermissa aut penitus ignorata. De iis quos comptéetttur hoc volumen nunc dieendum.

° Benedictus Petroburgensis abbas, citam et r’es geslas Ilenriei II Anylix Régis descripturus amplissimam sut lemporis edidilhiiloriam, qtuinihil accuratius,nihil pienius res quippe non solùm in Anglia rt in Francia, sed et in Oriente, in Italia in Germania et in Hispania geslax ab anno 1 170 usque ad annum I l’jt, eà dtligentid prosequilur, ut singulis pterumque chronicam anni ac diei notam in suisnarrationibus accuraiissimè prxfigat. Multa pra>terea exhibel documenta de polilicis Prtnct ̃ pum negoliis, qu ibus d issension u m belloru m que causas nonnunquam retegil lamqiiam secretorum regii comilii conscius.Sanè Bettedictus vices cancellarii agebal anno 1 1 «.» I eo nomine ex communicationis tenlenltd plexus à Guillelmo de Longo-campo, Eliensi PRiEFA.TLO. ix

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