Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/15

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x PRAîFATIO.

HovedtMiiM,

wg. 707.

Ibid. p. 747

tebit, p. 557.

Sparke, p. !W.

I

Rogcri» <lr

t»-edrn.

manié par fa*i dan* un* lettre adressée a Hognes évéque de Iinooio, • f«w h ndtoo, dtt-il, qae Beoolt a’a pas craint 4«ae charger des sceaux • obotre Ut statuts da royaume et tHwolooté du Roi, malgré que je Je lui eue*» défendu » sentence qw neftrt pas même promolguée Ses terne» étowwt si agréable» au Roi Richard, que ce Prince, étant prisonnier en Allemagne, le manda auprès de lui avec d’autres barons l’an 1193.

Nous étant conformés à l’opinion du savant Tb. Hearne, éditeur de la vie du Roi Henri II en deux volumes in-8 nous n’avons pas mis en question si Benoit en étoit vraiment l’auteur. Avertis par M. Henri Pétrie savant antiquaire livré depuis long-temps à des recherches relatives à l’histoire d’Angleterre nous avons conçu des iloules à cet égard, parce qu’il s’est convaincu par le témoignage de. Robert Swapham, moine et chroniqueur du monastère de Pelerborg, que Benoit n’a eu d’autre part à ce précieux ouvrage que de l’avoir fait transcrire pour l’usage de son monastère. En efiet cet auteur domestique faisant le dénombrement des écrits de Benoit s’exprime ainsi • 11 composa, dit-il, un excel• lent écrit touchant te mai tyre et les miracles de » Saint Thomas. Et plus bas • H 6t aussi » transcrire plusieurs livres ; savoir, l’Ancien et le » Nouveau Testament, la Somme de Pierre » Hélie sur tagrammaire, dans un volume conte» na.nt beaucoup d’autres choses les g stes de » Henri Il et sa généalogie, etc. » II résulte de ce pa«a-ige que Benoit ne peut être regardé comme auteur des gestes qu’on lui attribue. Mais quel en est l’auteur c’est ce qu’on n’a pas encore découvert. Il est certain que le véritable auteur, faisant la description do voyage du Roi Richard à la Terre-sainte, s’annonce, en plusieurs endroits, comme étant du vcyage ce qui ne peut convenir à Benott qui, comme nous l’avons, dit, étoit en Angleterre l’an 1191, exerçant les fonctions de vice-cbancelier. Quoi qu’il eo soit, malgré ces inductions, nous croyons qu’il sera plus commode d citer cet écrit sous le nom de Benott, puisqu’il it ea est en possession, que sous le nom d’un inconnu. .° Roger de Hoveden a transporté dans ses Annales les gestes de Henri II Roi d’Angleterre attribués à Benoit de Peterburg avec quelques petits changemens et des additions peu considérables. Mous ne déciderons pas s’il faut taire honneur de cette histoire à Hoveden plutôt qu’à à Benoit. Il est possible qu’ils aient puisé l’un et l’autre à la même source, et qu’ils se soient approprié l’ouvrage de l’anonyme l’un, en le copiant littéralement l’autre, en y faisant quelques changemens, quelquefois pour abréger le texte, quelquefois pour y ajouter. Il y a une telle conformité entre ces deux auteurs dans l’arrangement des faits et le choix des expressions, qu’il n’étoit pas possible d’imprimer le texte de l’un et de l’autre mm s’exposer à répéter deux fois la même chose. Noos avons donc imprimé letextede Benolt. et placé au bas des pages les variantes leçons et episcopo, Richardi Régi* tanctliario, fUi ab Anglia ejeclm datit ad Ihqontm Lincoiniensem episcopum literis imteremteros ab eo ecclesiasticd censura multato* nomtixal Beoedictum, qui sigilluiB domini Regis contra statu ta Régis et regni et contra prohibition™» nostram, Mfwt4, ferre pneaumptiii.QtHBtentenlianequidempromulgala fuit. Adeô auttm acceptm erat Richard o Benedictus, ut Me carceralicuttodiâ in Germamacompeditus, enmadsecumbaronibusaliis anno 1 93 adoocandtmceiuueril.

Secuti opinionein Th. Hearne, qui Hmrici Régis vitam typit edidit O-xonii armo I 735 duobus volummibus in 8°, in eontrovrr.iiam minime adduwimus, an Benedictus tlliux auctor eurt. Atdubitandi ansam nobis pnrlmit CI. Henncus Petrie, hitlorix Anylicanastudiosus indagator quomonente, i om/M-rimut Henedictum opus illudmdtuum nwnattrrii sui tantummodo deteribendum curasse prout tradit Robertus Swapham, Petrnburtjensis monasterii chronographus qui, Brnrdicti scripta recensons, unutn, ini/ ;(i/, composuit egrrgiuin volumen de

passione et miractilis Sancti Tbomar, et Cl pane a l’Iunmos quoque librosscrĩ«> fecii, quorum nomina subnotantur, Vêtus et Novum Testamentum. Summum l’etri llel’ie de grammatica cum mu lus aliis rébus in uno volumine, gesta Hegis Henrici Il et genealogiain ejus, etc. ndc inlelligimm Benedictnm nequaqimm auclorem eue gestorum Regis Henrici. Al i/ms tlle fiient, nondutncompertumhabemm. {lui entm ea deteripsil, « pluribus in locû, l~ra~srrtim ubi de itinere Richardi Regis in Syrwm agit, se cum eoperegrinatumtigni(icai quod de Benedicto, qui anno 1 191 prout diximut,cancrllarii vices in Angiia i/erebal dici ue<[Utt. itcttmque se res habeat, satins et commodius judicavimus Ilrmvlicti nomrn, operi 6actenua insilum, tamijunm tuctoris in fronle retinere, quant o/uLt ipsum anotiymo et incognito auctor i athenbere.

’l Histortam de vita et gestis Henricill Anylicr Régis, sub nomine Benedicti Petroburt/rtisis abbalis vvlgatam, in Annales suos transtulit Rogerus de Horrden paver* adrnodtim irrrmulahs vel additis. Iflri potion jure tribuenda sit hoc historia, Benedictu an Ilooedeno aliis defbtiendum reliiiquinius. Viert entm potuit ut uterque anonymi cujusdam scriptum sibi usurpaverit a’itrr pure describendo,-alêer,quandaquecontraliendo, veleidemde suo aliquid adjicimdo.l tcumquesit,tanla mtrrutrvmqwestaffin lias rerunt ar verborum. ut altervlri edendo supersedendum censuerimus, neremeclam rtirsns ayere videremur. I toque deteriptis Benedicti narrationibus variantes ex Ucvedetio narrationn,H ti qvas kmbet mettuùhnés, ad imas libri paginas subjecimus ai