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Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/17

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xij PRifiF.ATIO.

•Col 1418


Uttlun P«ri« 

on* major.

dans la préface du tome Xtll. page xliv. Gervais étoit prieur oVSaint-Senerfc au diocèee du Mans, lorsqu’il reçut 1* lettre de Robert, qui l’invitoit à écrire l’bhtoire des Connle» d’Anjou, lu donnant pour motif d’encouragement que fe travail ajouterait beaucoup à m, célébrité ; qu’en son particulier il fui t»n auroit obligation, et que cela lui concilieroit peut être l’estime et la faveur du nouveau Due de Normandie. En effet, l’abbé Robert, dans sa chronique, sous l’année 1158, fait mention d’un Gervais, clercdeThomas Becket, chancelier du Roi d’Angleterre, lequel, ayant accompagné le Roi et le chancelier au Mont-SaintMichH, mit son nom à une charte du Roi en ftveur de l’abbé Robert. (* Gervais ne nous paroit pas différent du prieur de Saint-Seneric. Attaché, comme on voit, à la chancellerie du Roi, il suivit en Angleterre le chancelier Thomas et lorsque celui -ci fut fait archevêque de Cantorl>ery, if fut admis par lui au nombre des moines et promu aux ordres sacrés, comme il le dit luiméme. Nous avons avancé, dans l’avertissement de la page 661, que Gervais, dans sa chronique, est plus attentif à discuter les affaires de son monastère qu’à recueillir les événemens du temps, dont il ne fait mention qu’autant qu’ils peuventservir à lier ces événemens avec l’objet qui l’occupe c’est ce qu’on remarque plus partictilièrvment dans cette portion de sa chronique dont nous donnons ici l’extrait. Ayant il combattre les prétentions des archevêques de Cantorbery touchant les droits et priviléges du monastère, il joue plutôt le rôle d’un avocat qui défend sa cause par toute sorte le moyens, que celui d’un historien. Aussin’avons .nous pu recueillir que peu défaits de son long plaidoyer, qui, sans doute, est un monument précieux pour l’histoire ecclésiastique d’Angleterre, que l’auteur traite et développe avec le plus, grand soin, mais qui n’entre pour rien dans ’objet de nos recherches. Nous ne nous y sommes même arrêtés que pour donner une suite au fragment qui a été imprimé tome XIII, p. 120. 5*. Les excellons historiens Anglais dont nous venons de faire le recensement, Benoît de Peterburg, Roger de Hoveden, Raoul de Dicé, Gcrvais de Cantorbery, n’ont pasconduit histoire audelà de l’an t200. Voulantnéanmoinsextrairedes historiens Anglais de quoi compléter, dans un même volume, notre histoire jusqu’à l’an 1226, où naissent nos historiens Rigord et Guillaume le Breton, afin de balancer, par noa combinaisons, leurs dnTérens témoignages, et suppléer au silence de nos historiens sur plusieurs evénement, sur-tout en ce qui concerne l’expédition d>i Prince Louis, fils de Philippe-Auguste, pour faire valoir set droits sur la couronne d’Angleterre, oelui qui nous a paru le plus propre a remplir nos vues par la grande abondance des matières, est Matthieu Paris, moine de SaintAlban, dont la grande histoire, ou plutôt la troisième partie de cette histoire, la seule qui soit imprimée, commence à l’an 1066, et se termine à l’an 1 259. Nous avons vériBé que tout »w pnrfatione tomi XII !, pag. mliv. Càm cssel Gnranut prior SancU-Senerici in dicecesi Cenomanensi, scripsil ad eum ilobertus rpiilolam qud eum invitai ad scribendamComitumAndegavensiumhistoriam : • Hoc enim, inquit, ad nugmentum fam» » lux proficiet et graliosum me tibi et > rcmunerationii debitorem efliciet, et, quod » his omnibus majus est, novi Ducis f*vo~v remnoumodicumforsitanadquirvt.elc. » El quidem Robrrtus abbat, in clrronico ad annum 1 158, meminit C*rvo*ii cujutdam, clrrici Thomœ Beckft, Angliœ Régis cancellnrii, qui, Regem et tancellarium ad

Montent Sancli Mirhaelit romi lattis, nomen simm tifj/xxiiiil litrrit ab eodem Rege concestis Robrrto abbali. Porrù non al tus nobit vidètur hir Gervasius ri priore Sancti -Sener ici. Aild ictus itaque rrgix cancellarix, Thomam srrulnsrsl in Angliam, ~MOfttam, Cantuartrnsi arrhirpiscopo facto, monachatum ipse &c ne sncros ordinex accepisse tradil Di.rimus, inadmonilione pag. 661 apposila, Grrvasium insuoehronicorcclesiœCantittirirnsis annales describendo* potiiis intendisse quant Regum gesta, quorum memoti^m ralentis tantitm ille ingeril, quatenùs (U^atlif/andam domeslieam Cantuariensium i&ttoriam eum publira civili ea qva narrai ennducere possunt quod in ea potissimùm chronici rjus parle eu jus nunc excerptum damus, perspicuum est. In ea siquidem non tant historici quàm palroni pertonam agit, dum pro tuendis et vmdieandis monasterii sui juribus ac pririlegiis adversùs Cantuariensium archiepiscoporum molimina,tamquam pro arts elfocis, decertat. Mine ett quàd ex nmplixsima ejiu lacubratione, egregiâ quidem ad illustrandam Anglicanct ecclesiœ hisloriam, pauca quœ ad inttitutum nostrum faeiunt, duximus depromenda et repnuentanda, ul illius tegmenti quod ab anno 1 100 usque ad annum 1 180 à nobis pridem edilum est tomo XIII, p. 120, conlinuatam sérient exhibeamus.

°. Quos hactenùs recensuimus Anglici scriptores optimi Benediettu Petroburgensis, Rogervt de Hoveden, Radulfus de

Diceto, Gervasiut Dorobernensis, ii narrationes suas non ultra annum 1200 perducunt. 1 1 aulem excerpta noslra ex A nglorvm annalibut ad annum 1 226, quousque te eartendunt nostrates historici Franci, Rigordus et Guillelmus Brito- Armoriais, in eodem volumine conctuderemus, utqtte ex eorum teslintoniis geslonim ver i las vicissim ont confirmaretur aul in/irmarelur, et intuper à nostris prcttrrm>tsa,pTœsrrtimde Attglicana pxpeditione Ludoviei, filii Régis Philippi Augwti, ad vindicandum tibi regnum, ab alimigenis eliceremus, nonaliusoccurrilnobis locupletiorel fide digniorhistoricus quàm Matthœus Paria, Benedictini ordinis ad Sanctum Albanum monachut, cujus historia major, seu majoris historim part tertio, unica tupi s édita, ab anno ÇhHtti scilicet