Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/16

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lesadditioas de Hovedca depoisfaB H 79 jusqu’à 1 191 dons do«moa« ensuit* le texte de Hoveden jusqu’à l’année 1 201 ,où il fitiit. Peut-être auroftil été plus^xpédieat d’imprimer le texte entier de Roger dé Hovedea, comme étWit ph* anciennement connu des savane, et souvent cité par eux avant la publicatiotMle Benoit par Th. Hearne. Pour parer cet inconvénient, nom avertiasdns nos lecteurs qme, s’ils veulent consolter Hoveden sur des faits antérieurs à l’cnnee 1 180, H bat recourir à Benoh de Peterburgdans notre volume XIII, p. 142, et, depuis cette époque, «bas celui-ci ils y trouveront les deux textes réunis avec les différences qui les distinguent.

  • A la suite de Roger de Hoveden nous

plaçons Raoot de Diceto, doyen de Saint-Paul de Londres, auteur, entre beaucoup d’autres ouvrage» sur l’histoire d’Angleterre, d’une chronique depuis l’an 1148josquà 1201, a laquelle H a donné pour titre, Images des histoires ; parce que les chroniques, dit-il, ne sont qu’un vain simulacre de histoire, n’étant destinées qu’à retracer l’époque des événemens. Écrivant les gestes de Henri II et de ses fils, il n’a pu se dispenser de parler de ce quisepaseoit en France ; mais il ra fait d’une’ manière plus abrégée que Benoît de Peterburg et Roger de Hoveden, ajoutant quelquefois de nouvelles circonstances aux faits qu’ils racontent, et marquant avec exactitude la date des événemens. Quoique Roui lasse profession d être court dans ses narrations, cela ne ra pas empêché d’insérer dans sa chroniqae des actes public*, vrais fondemens de l’histoire : il a recueilli en particulier les pièces dn différent qui eut lieu en Normandie, fan 11%, entre le Roi Richard, voulant fortifier l’ile d’Andeti, et l’archevêque de Rouen, Gautier deCeutances, qui s’y opposoit.Ge prélat,étantfi«d’ui>eétroiteamitiéavecfedoyende Londres, épanchoit dans le sein de son ami, par des lettre* que Raoul a i nsérées dans sa chronique, les peines et les embarras que«ette affaire lui causoit. Aaoul avoit aussi des liaisons intimes avec Raoul moine de Flaix et autres savans Français, comme on le voit dans une lettre que lui écrivit Arnoul, évèque de Lisieux, commençant par ces mots • J’apprends avec d’autant plos de plaisir • que vous étés arrivé à Paris pour y fréquenter » les écoles, mie je désirais depuis loag-temps • avoir la satisfaction de revoir an ancien ami, et • m ’entretenir arec lui. le désirai» aussi trouver • occasion devons être utile, afin de reconnoltre les services qne vous m’ave* rendtm autrefois, avant que j’eusse rien fait pour les mériter.. o D’où l’on a conclu que Raoul étoit né en France, ou du moins qu’il avoit fréquenté long-temps les écoles de Paris.

- Gervais, morne de CantOrberj, qtri vient après, a composé, en forme de chronique, une histoire d’Angleterre qui s’étend depuis Ira 4fW jusqu’à 1199. Gei rais avoit préradé i ce grand ouvrage par on écrit sur forigme dn Comtes d’Anjou, finissant à Henri 1T Roi d’Angleterre, qu’il composa avant fan 1154, a h prière de Robert de Breteuil, moine du Bec, pois abbé du Mont Saint Vichel,commenou»ravons démontré om»1179 usqueadaimtm 1 191 Boveéensm «ttinêeproteevti toque ad «mua 1 201 te detinil. Sctius fortean fmnet Bovedeni teaturn mtegrumdexriberf,utpoteaniiquilus manibat trttiilomm tri tu», etabeis sœpiia Um4mtut, mtossMm Th. Btarnha Benedfetum emisitêet in Ivcem. Uttie incmnmodo ut oecvrramta, nwnendvs Irctornt ut, siquando de rtbms ante anmtm 1180 gntis

Houedenum eontulere velit Benedictum adetCt ton» tmtro XIII p. 142, rel in hoc voivmine ab eo anno usque ad anfutm 1 1 91 ibiemm utrimqwnuctorit trxtum neprœsenlattm invenietcumsuisdiscrepantiis.

3». Hovedtnum raxipit Radulfus de Dicelo btmdoniensi* ecrlesiœ Sancti-Pauli c decanu*, qwï, prater plwitimt quai de Anglicanahistorïa reliqnit lucubraiiones,scripsit de Regibus Angliœ, ab annosciliceti 1 48 usqueadantwm 1 201 rhrrmicumcui titulum tncfKfïdmagines historiarum, qtiia chroniea, inquit, sunt imagifieshistoriarvm,brerissimœ commemoraliones lemporum. In eo

Dieetentis dvm gesta Henrici, II Anyliœ Régis et fiticrtan ejvs stylo suo proseqiiihir, derebra tpmqtte in Francia gettis hatidxilet ; sed qucr Benedictus Petrcburgensis ei Hwedemts pknd narratime desrribtmt, eadem ipse, brevitati studens, mcrrsiio contra hit, et ai iis nonnunqvam circwnstantiis vrstit, chronicas anni et diei notât consi’jnarehaud négligent. Quamquani autem semjier brevilati stndeat, attamen narralionittus suis plura intermiscvil ptiblica instrumenta, qui bus historié fides innititvr, prœsertim ubi açitur de rébus in ISornmnnia gestis inter Richurdum Anglim Begem, Andeliacensem insvlam tnunire cupientem, et Wallmm de Constantiis,Botomagensemarrhiepi9copum, eidemadversantem. Cùmenitn WalteroprwsulianiTeitidconjunciissimusesselBadulfus, acceptât ab eo flebiles ea de re literas Imaginibustuisinseruilelabinteriturindicavit. Prœtereaqtur esset ei consuetudo cum RadulfoFlaviacentimonachoetaliisinFranna virismditionc. conspicuit, liqnel ex literis ArnulftLexoviemisepiscopi.quaruminitivm t est « Andivi te causa siudiot-uni Parisios » adtrnisse avdivi et ketatvssvm lœiatus » equidem, ut ejus quem diligebam prcrsrns » me Ixtificaret aspectus, et jocwula collo» cutionh alterme coltatiodelectnret. Opta» bafr qaoquevt aliquaexhibendi trbiojficii » refàlgerel occasio, cujus me dudvm mérita » prctvenerunt, etc. » Vnde quidam tuspiraniur ewm in Francia naium, eut certï

(liutrtm in schotis convrrsatum

  • Qii sequititr Gervasius DorobrrnrntistnonachM,

tcriptil de rébus A ngiicis h is- r lariam ab ..tiMG0tuqueadannumii99. r Amplum tant opus, rui aliquando preehiserat, edrto de origine Comitum Andegavensivm opvtculo taque ad tempora Henrici II Angliœ Hegit, rogattts ante annum 1 1 54 à Raberto Becrenti monacho, dein Uontis Sancti Michaelis abbatc, prout otttmdrmus PRiEFÀTIO. xi

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