Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/33

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xxviij DISQUISITIO* DE ORIGINE PARERIARUM FRANCIS, pi*, p. xxv. n’étoit pas, à cette époque, le seul promu à cette haute dignité. Pour égaler ces prélats aux six anciens Pairs laies, il ne suffisoit pas qu’ils fussent dans le domaine du Roi ; il falloit qu’ils relevaseent, comme eux, immédiatement de la Couronne. Mais il n’y en avoit pas dans tout le royaume qui jouissent de cette immédiateté on donna donc la préférence à ceux qui relevoient nuement, au moins du duché de France, comme la première des Pairies, et on les choisit dans la province ecclésiastique de Reims, composée de douze évêchés. Mais parmi ces douze évêchés il ne s’en trouvoit que cinq qui jouissent de cette prérogative c’étoient l’archevêque de Reims, les évêques de Laon, de Noyon, de Beauvais, de Chàlons ; les autres n’étoient que des arrière-vassaux. Les é»èques d’Amiens, de Soissons, de Senlis, d’Arras, de Cambrai, de Tournai, de Tliérouanne, étoient soumis, pour leurs terres, à des Comtes particuliers dont ils relevoient. Les évêques qui métoient pas de la province de Reims, comme ceux de Paris, d’Orléani et même l’archevêque de Sens, relevoient du Roi comme Comte de Paris ou dé Sens, et non de la Couronne. 11 en étoit de même des évêques de Chartres, de Troyes, de Meaux, d’Auxerre, de Nevers, d’Autun, de Mâcon, de Clsâlons-sur-Saone ces évêques avoient au-dessus d’eux des Comtes particuliers. Bourges, Tours, Angers, le Mans et Clermont en Auvergne, étoient dans la même sujétion à l’égard de leurs Comtes le Roi recommandoit seulement à presque tous ces évêchés, lorsqu’ils venoient vaquer, et conféroit les régales. Nous ne parlons pas des archevêques de Lyon, de Vienne, de Besançon, d’Embrun qui, avec la plupart de leurs suffragans, dependoient, en tout ou en partie, de l’Emi pire ou de seigneurs particuliers. On peut dire la même chose de ceux de Metz, Toul, Verdun et Strasbourg. Les évêques de la i Normandie, de la Bretagne, de l’Aquitaine i du Languedoc, de la Provence, ne reeonnoissoient de supérieurs, pour le temporel, que les Princes sous lesquelsils vivoient ils i étoienl pour ainsi dire indépendans du t Roi, qui ne recommandoit pas même à tous concedimus vidimus narrupte Bemen- n tem arckiepiteopum, anno 1 170, eo à jam ti[ulo donatum quem ad eam dignitatem nolum prœter aliot eveetum vensimile non est. Il autem ux illi clerici sex alii» antiquioribu* laicis Paribus m omnibus F cequipararentur necesse erat ut et ipn 1» baronias suas, nullo interptmto me- sdio, non tantùm à*Bege, w à regni r Connut tenerent. Yerùm, quia in toto r reyno non inveniebatur episcopvs qui o eâ immunitate frueretur pra caterit r désignait sunt qui Regi tantquam fi inter Pares e.rcellentiori nudè in e ducutn Francité suberant iique in t ecclesiastica Rementi provineia qua î duodecim episcopatus complecUbatur t quœxiti sunt. Sed ex duodecim -illis r qumqiie tantùm inventi sunt qui nudè t banmias suas à Rege tenerent, vide- c licet Hemensis archiepiscopus Lau– i dw&nsis Xoviomensis Belvacensis i tt Catalimnensis episcopi reliqui t «wrî Ambianensis Suessionensis SU- | iinu’ctensis Atrebatensis Caméra- < cetisis 7’on)<M’<~Mt .tlorinenaù e/nscopi terras suas obnaxias habentes superioribus toparchis nonnisi et* interpoaitia à ltegis ditione pendebant. Qui perè extra Remensem provincinm erant episcofi Parisiensis scilict’t Aufèlianensis, et etiam Senonensis archiciiscopus ii non aliâ ratione Régi xubiliti erant quant quia Parisiensem ille ac Senonensem obtineret comitatus. Carnotenses quoque episcopi, Trecenses Meldenses Autissiodorenses Mvernenses Augustodunenses Matisy-onenses Cabilonenses sub potestnte illarum regionum I*rincipum degebant. Rtturiienses autem, ac Turonenses archiepisropi Andeyavenses Cenomanenses Claromontenses episcopi propriîs toparchis parebant in hit omnibus pêne loris Regi tantùm competebat jus conferendi episcopatus et regalia. De Lugdunrnstbus Viennensibu» Vesontionensibus Ebredmensibus archiepwopis, et plerisque suffraganeis eoruni episeopis Metensibus quoque Tullensibus j i Yirdunensibus et Argentmrnstbus dicert super*edemut quia n it-l Hotnanorum Imperatori subditi ernnt t*/ inferioris ordinis dynaslis. In Xormannia Britannia Aquitania s tkcitania et Provineia episcopi ita parttum illarum terrents ^Prntapihus