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Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/39

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xxxiv DISQUISITIO DE ORIGINE PARERIARUM FRANCf/E < Ibid. p. 438.

Ibid. p. 6CC. 

r~ Benoît de Peterburg et Roger de Ho* eden racontent « qu’à ce couronnement furent » appelés tous les archevêques et évêques du royaume les Ducs, les Comtes et les » Barons le clergé et le peuple. Les arche» vêqoes de Tours de Bourges et de Sens, » s’y trouvèrent pour aider l’archevêque de > Reims dans ses fonctions, et il y manqua peu d’évèques. Le fils du Roi d’Angle» terre Roi lui-même, marchoit devant le jeune Prince portant dans ses mains, » comme un droit attaché au duché de Nor» mandie, la couronne d’or qui devoit servir » au sacre ; le Comte de Flandre étoit à ses » côtés, portant l’épée royale. Une multi» tude de Ducs Comtes et Barons, ouvroit » et fermoit le cortège ayant chacun qiiel» que fonction il remplir, diverti diversis depu» tati obsequiis frout res exigtbat. » Raoul de Dieeto autre historien Anglais dit a peu (irès la même chose. « Philippe, » âgé de quatorze ans, étant arrivé la veille » de la Toussaint à Reims où s’étoient » rendus de toutes parts les archevêques, les » évêques et les grands du royaume dont » on ambitionnoit le consentement, fut reçu b avec toute la pompe royale. Le lendemain, » fête de tous les Saints, à la satisfaction de » tous ses sujets, qui espéroient trouver en » lui un gouvernement paternel, augurant de » la circonstance que sous la protection de » tous les Saints son règne seroit à Yam » de toute adversité, fut sacré, dit-il, par » les mains de son oncle (iiiillaume arche» vèquede Reims. A ce couronnement par un privilège spécial Philippe Comte de » Flandre eut l’honorable fonction de porter » devant le Roi l’épée royale et de le » servir a table usant du double droit qu’il it » tenoit de son père ’comme Comte de » Flandre, et de sa femme comme Cx>mte de » Vermandois. i Mais ce qu’il ajoute au sujet du jeune Roi d’Angleterre mérite d’être réfuté. Selon lui « Si le Roi Henri fils du Roi d’Angle» terre et beau-frère de Philippe Roi des » Français assista a son couronnement ce fut uniquement en considération de l’afli» nitéqui les lioit, et non qu’il y fut obligé. » La raison qu’il en donne est pitoyable. « I-a » Grande-Bretagne dit-il est pour ainsi >̃ dire un autre monde, séparé du reste de » univers, Il s’ensuit que jamais, dans aucun » temps, Jes Rois Bretons et Anglais n’ont » reconnu par aucune espèce de sujétion » la supériorité des Rois Français. Ola est Benedicti Petroburgentit abbatit et Rogeri de Hoveden hœc est narratio t W’illelmut archiepiscopm Rementis. » Philippum filium toron» suce et Le–» dowiei Régit Francia coronavit et » in ltegem contecravit Remit in eecle» sia sedit pontificnlis nunistrantibus » ei in illo officio Tunmensi Biturii’ censi et Senonenti archiepiscopi* et » ferè omnibus epitcopit regni. Henri» eus vero Rex Anglite filiut Henrici » Iteijis prteibat illum gestatu in mai> tnbuH suis epronam auream (a) qud ille puer coronandus erat ; et l’kilippus » Cornes Flandrùe prœibat ante illum » frrenx (jladium regni et ntnlti 1>rtces » et Comités et llarone* prœibunt et » iw<iuebantur illum diverti dit<ersis » deputati ol fiiUs prout res exiyebut. » Radulfus de Ihceto idem quidem habet sfd aliis i>erbis « Philippus » inqitit quartum- detimum agens ani> mon undiquf connirrenttbus et occur«  rentibut tain arclneiriscopis et episco» pis quàm regni jirincipibus quorum » desiderandus erat assensus more » mjw Remis recipitur pridie kal. tw» vembris et ad omnium hominum lur» reditario jure suo regimini tultdendo» mm sol amen patrocinium et mode» ruinai omnium in mlemnitale Sanc«  inrum ut ab omnibus advenu iploi rum omnium mereatur pr ettione n defetidi consecralus est in Regetn n per manum (’•uillelmi Remensis archi» episcopi lieijis etiam ejiutdem avun» euh. l’Iiihppus itaqut Rei Franco» rum i» eorvnalione sua tarn in gladio » perferendo quàm in dapibus apponen«  dis Philip/mm Flandrite Comitem » priviletjiatum habuil ministerialem » ulentem duplici jure paterno scilicet » et u.t’.orlo. 11 Ea autem qutr de lienrico Anglur-Régit filio scriptor addit mérita nobis ejrplodenda indmtur. Ait enim « Ilen» ricut Rejc Ilenrici Régis Anglia » films et l’hilippi liegis Francorum > sororius regiœ consecrationi Remis » wterfutt solius affinitalit incitatus et » mmtatus intuitu. > Illud terù, quo ulttur argumentum prorsut abtonum est. t hum enim inquit Britannia » /«-m1 nomen orbit altenus mereatur » dum dtvisos orbe Britannot auditru » restât ut id audias quàd nullut » Rritmniœ i<el Anglia Rex quempiam