Aller au contenu

Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/6

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Tm*lVll. || a ~~NtIMttS2~NMtIttN52t~tËIMtNSSt~~ttt~t52t~ttItMtK mu PRÉFACE. Jus règne de Philippe-Auguste, dont nous commençons à recueillir dans ce volume les monumens historiques, fut un des plus briltans de la monarchie sous les Rois Capétiens. Cest à ce prince, bon politique et grand guerrier, que la France est redevable de l’accroissement de l’autorité royale sur les grands vassaux, qui, jusqu’à lui, souverains dans leurs états, sauf l’hommage et le service militaire, rivalisaient de puissance avec leur suzerain et le surpassoient quelquefois en richesses. Ce qui, e jusqu’à son règne avoit retardé les progrès de l’autorité royale, c’étoient les lois féodales, qui ne mettoient dans les mains du Roi les forces du royaume que par intervalles et pour un temps déterminé. Mais Philippe, en bon politique, ayant pris à sa solde des troupes étrangères, sut faire tourner ces lois contre ses subordonnés, en joignant la force des armes au droit que lui donnoit le régime féodal de les traduire au tribunal de sa cour royale, et de prononcer dès peines contre Tes délinquans. Les Rois ses prédécesseurs avoient bien quelquefois fait usage de ce ressort de leur puissance ; mais aucun n’en usa avec autant d’énergie et de persévérance que notre Roi Auguste, dont les heureux succès ont illustré son règne et rendu son nom célèbre dans l’histoire. Attentif à procurer l’accroissement de la fortune publique, il eut presque toujours les armes à la main pour revendiquer les droits de la couronne surtout contre les Rois d’Angleterre, maîtres des plus belles provinces de France, vassaux les moins soumis de tous. Il leur fit la guerre avec tant de ..t.. ~M~M~ ffJTFir/O. IlldstbjP* pr» atterorum tertise stirpis Regum fuit Philippi Augusti principatus cujus in hoc volumine qtuedam inter mutta prxlibamus fdstorica monumenta. lpse riamque, rei militari» ac politicm opprimé peritus regim auctoritati maximum attulit incrementum, dum primarios regni proccres qui tamquam reguli, hominio tantùm ac militari stipendio domino super fort obstricti, ipsum xquiparare potentid molubantur qttem et divitiarum affluenùâ quandoque superabant, virïbus suis deprtssit, et cer vices inclinare coè’git. Sanè antequam Philippus regni gubernaculo manum admovisset amplificandm regim potestati magnum afferebant impedimentum feudorum leges ; quippe non nisi ad tempus et per intervcUla temporum Regibus eoncestum erat uti armatâ vassallorum militid. At Philippus, providè conductitiis stipatus copiis ipsas Jeudorum leges in rebelles sibi proceres convertit, vi legum ipsarum delinquentes ad curim sur tribunal adducens et debitis eos poenis afficiens. Usi quidem decessores sui quandoque fuerant eo regim auctoritatis nervo, sed non ed perseyerantiâ eoque Successu quibus Philippus Augustus nomen suum magnificavit. .

toque augendte rei publics ; intentas 

in armis pené fuit semper ad recuperanda usurpata regni jura, prtesertim adversùs Anglise Reges, prmstantiorum Francité provinciarum postessores clientelaribusque obsequiis minus intentas. Que quidem bella ita feliciter adversùs eos