Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome18.djvu/20

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nous apprend lui-même de sa personne et de son écrit, à la fin de sa chronique « Tout ce qu’on vient de lire a été écrit, dit-il, par Gilbert, clen du Comte Baudouin V, lequel a mêlé à l’hLstoin des Comtes de Hainaut les gestes de quelque Empereurs et de quelques Roi.<l et aussi ceux d< quelques Comtes de Flandre leurs prédéce» seurs, d’après les titres qu’il a voit recueillis dans plusieurs églises, pour prendre la défense des chanoinesses de Sainte-Waudru, et pour composer histoire de-l’illustre Baudouin, Comte tk Ifainaut, auquel il dtmJeura constamment auach4 ! dans la bonne et la mauvaise fortune. Aussi ce Prince avoit fait son chancelier et comblé de biens d’église il lui avoit donné la prévôté de Saint-Germain à Mons, avec la custodie et une prébende à Sainte- Waudru à Soignies, à Conde et à Maubeuge des prébendes àñ Namur, abbaye de Sainte-Marie, avec la pré- voté et une prébende à Saint-Alban ; et encore la custodie et une prébende à Saint- Pierre de Namur. »

On distingue dans cet écrit deux parties. a première, qui commence à l’année 107) et finit en 4169, est proprement une introduction à sa chronique, dans laquelle il trace la généalogie des Comtes de Hainaut. A l’an H 70, il commenée l’histoire de Baudouin V, et la termine en 4195 époque de la mort de ce Comte. Jacques de Guise, Franciscain, mort l’an 1398 a copié littéralement presque toute cette seconde partie dans ses Annales de Hainaut. Nous avons fait usage de son manuscrit, qui est à la Bibliothèque royale sous le numéro 5995, pour collationner I édition de Bruxelles, et nous n’avons pu recue.Uir que quelques variantes touchant les noms des personnes et des lieux.

XVIII. Quoique, d’après le projet qui a t-té formé de réunir dans une collection particulière les historiens qui ont traité spécialement des croisades pour le recouvrement de la TerreSainte, nous ilevions nous abstenir de les insérer dans la nôtre, comme nous l’avons fait jusqu’à présent ; néanmoins, comme ce projet ne s’exécute pas et attendu que les conquérons de (.onslanlinople, quoique croisés pour la Terre Sainte, n ont pris aucune part aux &uerres contre les Musulmans dans la Syrie, et que ce ne fut que par occasion qu’ils tournèrent leurs armes contre des ehreoens dans la Grèce, nous avons cru bien faire d’admettre dans notre Collection ces morceaux d’histoire, comme nous publierons également les historiens des croisades œntrTles Albigeois, parce qu, ces deux ions de l’histoire de France ont un objet tout différent de ce «l’on appelle proprement les Croisades. T

La conquête de l’empire de Constantinople par une poignée de Français a paru un événement si mémorable que, sans parler des modernes, elle a trouve un grand nombre d’historiens parmi les écrivains contemporain ! de toutes