Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome18.djvu/33

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H produire que quelques chroniques très-courtes. Ce sont celtes de Saint Bénigne de Dijon, écrite à la marge du cycle pascal, deCluni, de Vezelay, et de Vienne en Dauphiné, dans laquelle est déduite la suite chronologique des archevêques. La plus remarquable est celle de Cluni, que nous avons extraite des collections manuscrites de Dom Éliennol à la bibliothèque de Sainl-Germain-desPrés. Il paroit qu’elle fut composée dans le BourIxmnais, au prieuré de Souvigny, dépendant de l’abbaye de (lluni, car il y est souvent parlé des sires de Bourlx>n.

nous avons émis notre opinion sur l’auteur de cette vaste compilation, que les uns attribuent communément, sur la foi de tous les manuscrits, à un retigieux du monastère de Trois fontaines, ordre de Citeaux, dans le diocèse de Châlons-sur-Marne, nommé All>eric et les autres, à un chanoine régulier de l’abbaye d’Huy au pays de Liège. Il est bien vrai que l’auteur, dont on ne connoit que le nom, qui ne dit rien de sa personne ni de ce qu’il it a fait, pas plus que ses contemporains n’en ont parlé, appelle, sous l’année I23G, l’abbaye d’Huy notre tnonatlère mais il semble qu’on ne peut rien conclure de ces paroles, si l’on fait attention qu’Aibeiïe composoil sa chronique de morceaux recueillis de toutes parts, sans y rien changer. C’est ainsi qu’en rapportant, sous l’année 1190, le départ des croises pour la Terre- Sainte, et copiant la relation de Gui de Bazoches, chantre de l’église dt Chàlons, il ajoute « Quoique peu propre à » les seconder dans leur entreprise, j ai eu le » courage de me joindre à eux. » Ce qui doit s’entendre du chantre Gui, et non de celui qui le copie, De même, lorsque l’auteur, sous l’année 1208, rapporte la série des prévôts d’Huy jusqu’à l’époque où cette prévolé fut érigée enñblwye, et qu’il copie un fragment qui lui fut communiqué l’an 1236, après la mort d’Alexandre qui en fut le premier abbé, il a pu appeler l’ab baye d’Huy sou monastère, parce que t anonyme t’avoit appelée ainsi, si l’on n’aime mieux dire que c’est une interpolation faite après coup à sa ’̃ chronique.

de nous a voir don né un ouvrage recommandable par la multiplicité et la variété des faits qui le composent dans lequel, sans parler des généalogies ou fragmens de généalogies des Princes souverains de l’Europe, ainsi que des grandes maisons de France et des Pays-Bas, il a encore J conservé en tout ou en partie, certains opuscules | d’auteurs contemporains qu’on ne retrouve plus. I De ce nombre est la relation du siège de Saint- 1 Jean-d’Acre par Gui le chantre de Cliàlons, 1

secompromettreavecleRoi, sur plusieurs quartiers de la v^lle ou qui étoient alors dans la banlieue, au moyen d’une transaction avec Philippe-Auguste transaction qui, dans ces derniers temps, avoit beaucoup augmente les revenus de l’évêclié, à mesure que l’enceinte de Paris avoit reçu plus d’étendue. On peut voir cette transaction à la page 739. 1

XLIII. Touchant la Bourgogne, nous n’avons

XIJV, Dans la préface du tome XIII, p. Ixix,

Quoi qu’il en soit, on doit savoir gré à l’auteur