Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome18.djvu/32

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Voici, les raisons q«ti durent déterminer ce* Anglais à composer sa ebrooique. Les Prémontpés voyoient avec plaisir qu’un de leurs confrères, Robert Abolant, rebgieu* de Saiot-Marien d’Auxerre, mott l’an 1 2 1 0, avoit composé une chronique fo/’t estimée, dans laquelle il passe légi-rement «ir l’histoire d’Angleterre. Pour remplir ce vide, ils employèrent un Prémontré Anglais, oui sr chargea, à ce qu’il paroit, de continuer 1 ouvrage de RoIktI, et écrivit ensuite sa propre chronique. Il y a en effet une grande conformité entre la cotitiniftlion et la nouvelle- chronique, sur-tout lorsqu’il s’agit de l’ordre de Prémootré, et "d’ailleurs ell«>s finissent l’une et l’autre à la même ép<)q !ie, A l’année 1219. De là vient que cet auUHir étranger, lorsqu’il traite des affaires de · France un peu anciennes, tombe, comme noiul’avons <>l»ei vr ailleurs, dam des erreursmulliplié^s, donnant pour certain ce qui n’est pasmémeproIwlJe,. et intervertissant l’ordre des temps. Au reste, tout n’est pas à dédaigner dans cette chronique, sur-tout dans la portion que nous donnons onv trouve îles choses satisfaisantes, lontju’il parle de la Picardie et de la province de Keims, qu’on eherclieroil vainement ailleurs.

XI.. Nous n’avons qu’une oltservation à faire sur la chronique de Saint-Médard de Soi^sons, c’est qu’elle nous paroittHre t’ouvrage de Gaultier de Coinci, fameux [XK-te Français du mu. siècle, par la raison qu’il y est !>eaucoup parlé de lui et d’un autre Coinci nommé Goljert, avec des particularité» concernant leur âge, leur entrée en religion et les emplois qu’ils v exercèrent.

XI. I. l,e Senonois nous a fourni trois fragmens de chroniques Le premier est la continuation de la chronique de Sainle-Q>loinl>c près de Sens le second est la suite du supplément ajoute à la chronique du monastère de Saint-Pierre- le- Vif à Sens, comiwsée pur ClariuH jusqu’à l’année I W» le troisième est l’ouvrage de (Jeofroi de Collon, moine de Saint-Pierre-le-Vif, auteur de la tin du xiii.’ siècle, qui a écrit les gestes des arclievèques de Sens. (#s trois morceaux sont lirvs «li^s. manuscrits de la Heine Christine de Suède au Vatican.

XI. II. Ix’s gestes des évèqiiesd’.Vuxerre Hugues de Noyers et Guillaume de Segnelay, que nous avons elniil> de la grande histoire des évt’-ques, ont l’avantage d’avoir été compost* par des auteurs contemporains aussi sont ce des monumens précieux. On y voit les démêles qu’ils curent avec les Comtes d’Vuxerre de la maison de Fiance Courtenai, et même avec le Roi, surtout Guillaume «le Segnelay ; prélat d’un caractère entreprenant, incapable «le transiger sur ses droits vrais ou |>rétendu*. Il avoit un frère nomme Manassès, qui fut fait évèque d’Orléans, non moins «Hé pour défendre les droits de son cglise et du clergé en général, dont l’auteur fait aussi l’histoire. On peut tirer, des procès qu’ils eurenl à soutenir, de grandes connoissances des lois et des usages qui régissoienl alors la France. L’cvrque Guillaume, ayant étélransférésur le siège de Paris, eut le t>onlieurde faire revivre, pendant la courte durt« de son épLscopat, des droits féodaux, négliges par ses pix-dccesseurs pour ne pas

Que verà causa Angligentuu ad tcribendum iadvccerit, kac esse cidelur. fllim&ùm, dm RtbertHi Abokmtut, AUittiodorentis ad S. Mëftmmum Piwmomtrntenitt ordinis cttnobila, umm i 2iO vitd [inclus, eçregtamreUguitsetckronicuwt, iufuo psrce admodum de rébus Angiicit verba feceral, silentio ejus occmrendum centuere Prœmonslratenses, adhibiload id «périt Anglioend, qui Robert t ckromcum pnuequerelur, eisuumdeinde eonpcerei. Et quidcm magna est aflùuiai inter Robcrlt conùnitalionem el cnronicum o«<mymi Laudunensit, prtetertim vbi dfi rrbut PramcnUralenuutAtgUur et prteterea opta utrvmqtte in eotiem anno 12(9 drsinit. lliac est quôd auctor aiienigtna, ctm de rébus Francicis anle sua tempera geais loquilnr, graves inerroces, proutatids’ obtervaiimus, labitur,improbabtliaet incertavendùans,ct temporum rationem ut inun in tnodum perturbant. Cateriun, non omnia in hoc chrouico vilipendenda ; mulla enimtunl, in itto politsimitm tegmenloquodvulgamutyCÙmde rébus in Picardia et Rementi provincia gestit agi’ tur, fide digna, nec ab altis tradila. XL. De Suessionensi Sancli-èledardi chronico unum est quod obtervandum iltixi- *•• mus, nimirùmquôd illud tcriptum videatur ri Gallero de Coinciaco, poêla vernaculo 1 tœruii xin, quippe de ipso et de Coinciaco allero nomine Gober lo plura stikh’osi- tiolantur circa temptis qito illi monachum induerunt et claustralia quœ obiertint munia. AT, In Senonensi lerrilorto tria incenimus chronicorum fragmenta. Primo con- >« tinetur rhronici Sanctœ-Columber Senonen- cl sis contiuuatio ;aiterum séries etl appendicis

additœchronicomonasteriiSanctt-Petr i-.Yivt 1

~<-non<’nitt, riClario traque adannurn < ) ’2 i composito ;lerliiauctoreslGau[ridus tir Collone, qui rirca fine m stpculi in scripsit gexta Senonenskim archiepiscoporum. Ihec autem tria opuscula eruta vint è mss. cnlicibut Sueciœ Reginœ Christine m alicana bibliothrca.

Lll. Autissioiiorrnsium episcuporum Hugonit de Xuceriis et (iuillelmi de Srli- t’gniacogesta, qmr ex ma^ori fiistona tlrrer}>ximus, id habent cxceltentiut qwxl à cixtvis scriplonbus tradita sunt, quo fit tit nionimenta verb historien sintccnsemla. Un narranlur conleittiones eldissidiaqwr emerserunt inter eos et Aulissiotlorenses Comités il slirpe regia Curlinincensi, et cum Kcge eliam i/uo, privsrrlim sul> jtonlifiralu GuîlIftmi Seligniacensts, vin pervicacium tnolitionum, jjuicquam de j un bus suis verts nul fietis cederenescii. Unie erat [rater nomme Mariasses, Aurelianensitr/iitcopus, in tuetidis ecclesiœ sua- et cleri universi rébus non minùteopcrvicax, cujus etiam gesla describit anonymus. Sanè forensibus ex his concerlatwnibut intelligere datur quibtts tu m legibus, tum conswtudtnibus, uterentur eo tempore t’ranci. Cùm aulem Gutllelnnis m Parisientis urbis sedem episcopatem translatas