Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome18.djvu/8

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religieux qui respirent dans leurs compositions quoiqu’écrites avec moins d/dfeaoce. Or ordinaires et m digaas de nénoin, qu’on r » Procbfcroit avec raison aox modem» d’ave v » n^g««ge d’en instruit* la postérité Ce n’« » pas que nous manquions d’historiens qui d » puis I armée des Normands en Angleterre, 01 ». mis par écrit les événemens arrivés de lei » temps mais, paroe que h plupart n« vont pi • au-delà du règne de Henri L", je passerai km «ment sur cette période ; je m’étendrai <W, > »»ge» Dieu aidant, sur Étieoue son sucoesseui ». étant venu au monde, comme enfoui du premk » Adam, la première année de son règne, et pu régénéré dans le second Adam, dont je me di • clare le moindre des serviteurs. »

Nous regardons cet historien comme un des meilleurs du m.» siècle, non -seulement para qu il surpasse par l’élégance du style les autre écrivains de son temps, mais paroe qu’il remonl jusqua la cause des événemens. Il ne se content pas de raconter les faits à la manière des chro niqueurs ; il examine presque toujours les vue politiques des souverains et les ressorts qu’il fiHsoient agir. A cet égard, il n’est pas toujours equiUble envers notre Roi Philippe-Auguste dont il interprète souveut les démarchai « mauvaise part. Mais c’est une petite consolalkx qu’on peut pardonner à un sujet du Roi d’An gleterre qui voyoit avec chagrin les victoire souvent repelées du Roi de France sur le Anglais.

Nous avons confronté l’édition de Guillaume de Neubridge, publiée à Paris en 1610, in 8 • par Jean Picard, chanoine de Saint-Victor, avec celle beaucoup plus belle et plus somptueuse qu en a donnée, l’an 1 71 9, à Oxford, en trois volumes m-8- Thomas Hearne. Ce savant a ajouté à l’édition de Paris un ample recueil de pièces anciennes mai» il n’a rien changé au texte de l’auteur sans.ajouter ni d’autres variantes ni d’autres note, que celles de Picard. Non. avons donc suivi l’ediuon de ce dernier, comme nous avons fait au tome XIII, page.92, en imprimant " ? P !"™* «’»* cettehistoire depuis lannee 1066 juWà H80. Comme Jean Bromton, abbé de Jorval dont la chronique est imprimée dans la collection de Twisden, v a transcrit morceaux tirés de Guillaume de Neubridge, nous avons placé au bas des pages les variantes ou additions qui nous ont paru assez importante».

Il. Dom Martène a publié, d’après un manuscrit mutilé de la bibliothèque de Saint-Victor de Paris, n, 476, la c~,con,q,te de Raoul abbé de Co~eshale en AngI~erre, depuis l’aD 1066 jusqu’en 1200, à la snite de laquelle il a ajouté un fragment depuis 1213 jUlCf.U’. la mort du Roi Jean, suquel~ a donné pour titre, wnut en Angleterre 60lIl le ~oi le~n. Nous donnons la méme chronique plus entière., d’après uo manuscrit du chevalier Cotton, consftv4 dans le Musée Britannique, sous l’effigie y~Q~ D. X.

Raoul, qui fut d’abord ^banoinTo ? BarnweU et puis moine Cistercien à Coggehale en Essex