L'ancienne cuve à l'indigo (cuve à fermentation)
ayant été heureusement reconstituée à l'atelier de teintures aux
Gobelins, a permis de faire des études comparatives sur la beauté
et la solidité des nuances obtenues soit par l'ancien procédé de
la cuve dite à fermentation obtenue au moyen d'un mélange en
justes proportions de son-indigo finement pulvérisé, potasse
perlasse. chaux et garance et la cuve nouvelle de Mrs.
Schutzenberger et de Lalande qui les premiers ont proposé
l'emploi de l'hydrosulfite de sodium en liqueur alcaline
pour transformer l'indigo en indigo blanc pour la teinture
et l'impression.
Le principal avantage de ce procédé est que la réduction se fait immédiatement et à une température très peu élevée, de plus les nuances obtenues sont plus délicates, plus franches, les tons obtenus par l'ancienne cuve contenant plus ou moins de rabat. Il suffira d’étudier comparativement les trois cartes A. B. C. dont la première A contient quatre tons obtenus à la cuve à l'indigo (DR) sur ancienne laine tapis (provenant de la collection Chevreul).
La seconde B qui contient également quatre tons obtenus à la cuve à l'indigo (D.R.)
sur ancienne laine tapisserie provenant de l'atelier de teinture
la traceine[1] C contenant enfin quatre tons obtenus à la cuve d'indigo (D. R.)
sur de la laine Tapisserie (Rambouillet)
avec l'échantillon ci-dessous.
[échantillons de laine à insérer]
Laine peignée (teinture en cuve à l'hydrosulfite)
- ↑ lecture incertaine