Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/140

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rannique. Il faut qu’il craigne cette menace du Prophète, par la bouche duquel le Seigneur se plaint en disant : Vous choisissiez les brebis qui vous paraissaient grasses ; et celles qui étaient maigres, vous les rejetiez (Ezech. 34) ; et qu’il imite l’exemple de ce bon Pasteur, qui ayant laissé quatre-vingt-dix-neuf brebis dans les montagnes, s’en alla pour en chercher une qui s’était égarée (Luc. 15) ; et duquel la charité fut si grande, que l’ayant retrouvée, il voulut bien la mettre sur ses épaules sacrées, et la reporter dans le troupeau[1].

  1. Quoi de plus touchant que cette tendre bonté du Sauveur ! Et que nous serions coupables, si nous ne suivions pas avec empressement un Pasteur si indulgent et si bon !