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Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/146

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soit pas raisonnable, qu’il ne lui cause aucune peine en le refusant avec mépris ; mais qu’il le fasse d’un air et d’une manière si humble et si honnête, que celui qui demande une chose injuste, connaisse qu’il la lui refuse avec raison. Qu’il veille à la garde de son âme ; qu’il se souvienne sans cesse de la parole de l’Apôtre, qui dit, que Celui qui aura bien servi, s’acquerra une place avantageuse. (1. Tim. 3.) Qu’il ait un soin tout particulier des malades, des enfants, des hôtes et des pauvres, étant assuré que ce sont des devoirs dont il rendra compte à Jésus-Christ au jour de son jugement. Qu’il considère tous les meubles et tous les biens du Monastère, comme les vases qui sont consacrés au service de l’Autel : qu’il ne néglige rien ; qu’il ne soit ni avare, ni prodigue, ni dissipateur des biens du