Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/222

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qu’il le fasse avec charité et humilité tout ensemble, l’Abbé l’examinera avec prudence ; car il pourrait bien se faire que ce serait pour cela même que l’Esprit de Dieu l’y aurait conduit. Que si dans la suite il prenait résolution de s’y fixer pour toujours, on ne le rejettera point ; et d’autant plus, que pendant qu’il y a demeuré, on a eu tout le temps de prendre des connaissances certaines de sa vie et de ses mœurs. Que s’il a paru désirer des choses superflues, et avoir des inclinations vicieuses, non seulement on ne doit pas l’associer au corps du Monastère ; mais il faut lui dire le plus honnêtement que l’on pourra, qu’il se retire, de crainte qu’il ne communique son dérèglement aux autres.

Que si sa conduite n’est pas telle qu’elle oblige à le congédier, non-seulement il ne faut pas attendre qu’il de-