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PROLOGUE.

il devait mourir par des calculs astrologiques ; le passé est employé eu égard au directeur de théâtre, par l’intermédiaire de qui ces vers sont récités : labdhva cayuh çatdbdam agnim pravishla iti jatakâdiganitadvârâ jndti’d dgâmisûtradlidravacanâpekhshaydgnim pravishtâ ilyâdi bhûtakdlapratyayo na viruddha iti marmajnd. — Ainsi, d’après le comm., ce passage même aurait pour auteur le roi Çûdraka, et nous avons là un curieux exemple des subtilités puériles auxquelles avaient recours les scoliastes de l’Inde quand ils se trouvaient en présence de faits en contradiction avec des données léguées par la tradition et qu’ils se croyaient obligés d’adopter sans contrôle.

(14) Comm. kakudam cihnabhûtam prdv’inyam vd tatlid cdmarah prdvîr.yc rdjalinge ca vvshdngc (sic) kakudo’striydm iti.

(15) Comm. Ou Ujjayinî : avantipurî ujjayinî.

(16) Le mot sanscrit est sârthavâha, qui signifie chef d’une corporation de marchands. D’après Wilson, dans beaucoup de villes de l’Inde, les différentes classes de la société reconnaissent encore certains de leurs membres pour chefs héréditaires. Cette explication ne rend toutefois qu’insuffisamment compte de ce qu’il faut entendre par le sârthavâha des brahmanes.

(17) Il y a dans le texte un jeu de mots sur Vasantasenâ, nom de l’héroïne du drame, et vasanta printemps.

(18) Comm, nayo ni lis tasya pracdro lyavalidrah tjm nayapracdrasahitam vyavalidram. Cette explication paraît supposer une leçon un peu différente de celle que donne l’édition de Stenzler.

(19) Comm. çûnyam abliimatakdryarahitam.

(20) Comm. On retrouve cette stance avec de légères variantes dans Cânakya, dans l’Hitopadeça et dans le drame de Vikramorvaçî. Voir Otto Boehtlingk, Indische Sprüche, 1re édition, spr. 151 et 249.

(21) Le Comm. voit dans cette façon de parler assez bi-