fectueux accueil ! Mais puisqu’il en est ainsi (163), il ne serait pas convenable de rester longtemps dans cette maison où je suis entrée. Exposons cependant ce que nous avons à dire. (Haut.) Seigneur, si j’ai des titres à votre bienveillance (164), qu’il me soit permis de donner suite à mon désir en déposant cette parure dans votre maison ; c’est à cause d’elle que ces mauvais sujets (165) m’ont poursuivie.
Chârudatta. — Ma maison est peu propre à recevoir ce dépôt (166).
Vasantasenâ. — Vous vous trompez (167), seigneur ; ce n’est pas aux maisons que l’on accorde sa confiance, mais aux personnes qui les habitent.
Chârudatta. — Soit ; Maitreya, reçois cette parure.
Vasantasenâ. — Je vous en suis reconnaissante (168). (Elle tend la parure à Maitreya qui l’accepte.)
Maitreya. — Merci bien, madame (169) !
Chârudatta. — Peste de l’imbécile ! c’est un dépôt…
Maitreya, bas (170). — S’il en est ainsi, les voleurs les prendront bien s’ils veulent (171).
Chârudatta. — Pour quelques jours seulement.