Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v2.djvu/112

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de recevoir l’eau du sacre et d’être associé au trône de son père. »

Ami, les deux vêtements de Vasantasenâ sont mouillés, qu’on lui en apporte d’autres et les plus beaux qu’il y ait.

Maitreya. — Je vous obéis, seigneur.

L’esclave. — Arrêtez, seigneur Maitreya ; je servirai (128) moi-même ma maîtresse. (Elle fait comme elle vient de dire.)

Maitreya, à l’oreille de Chârudatta. — Ami, je vais faire une question à Madame (129).

Chârudatta. — Si tu veux.

Maitreya, haut. — Quel est, Madame, l’objet de votre visite par une tempête qui remplit le ciel d’obscurité et dérobe à tous les regards l’aspect de la lune ?

L’esclave. — Madame, ce brâhmane est indiscret.

Vasantasenâ. — Dis plutôt qu’il est poli.

L’esclave. — Ma maîtresse est venue demander quelle est la valeur de ce collier de perles.

Maitreya, à Chârudatta. — Ne vous l’avais-je pas dit que trouvant le collier de perles de peu de valeur et la cassette d’or d’un grand prix, elle n’était pas satisfaite et venait vous demander une compensation ?

L’esclave. — Elle a mis ce collier en gage