Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v2.djvu/14

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gradé par des infiltrations, où il ne se produise point de bruit, où l’ouverture de la trouée ne présente pas un aspect contraire aux règles de l’art (52), où la maçonnerie soit vieille et faite de briques rongées par le salpêtre, où les femmes ne puissent pas m’apercevoir (53), où je puisse, en un mot, espérer d’arriver à mes fins (54). »

(Il tâte le mur.) Voici justement une place où le sol a eu à souffrir d’une exposition constante au soleil et de voies d’eau ; elle est altérée par le salpêtre et il s’y trouve des trous de rats. Allons ! mon affaire est en bonne voie ! Au début, c’est d’excellent augure pour les enfants de Skanda (55). — Voyons ! comment vais-je commencer ma trouée ? En pareil cas, le dieu à l’épieu d’or (56) a indiqué quatre moyens pour effectuer une percée : il faut (57) ou arracher les briques, si elles sont de terre cuite, ou les couper, si elles sont crues, ou arroser le mur, si c’est une simple chaussée de terre, ou le briser, s’il est fait de pans de bois. Ici, comme les briques sont cuites, c’est le cas de les arracher.

« Le trou peut avoir la forme d’une fleur de lotus, du disque du soleil (58), de la nouvelle lune, d’un lac oblong, d’une large ouverture, d’un svastika (59) ou d’une cruche à