Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v2.djvu/15

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mettre de l’eau sanctifiée (60). Mais en quel endroit montrer mon savoir-faire de façon à ce que les citadins soient frappes d’admiration en voyant le travail demain (61) ? »

Dans des briques cuites, c’est une percée en forme de cruche qui convient le mieux, et c’est ainsi que je vais la pratiquer.

« D’autres fois qu’il m’est arrivé de percer pendant la nuit des murs rongés par le salpêtre et d’entreprendre des opérations difficiles (62), les voisins, en examinant la chose quand le matin était venu, ont fait un sujet de causerie des maladresses que j’avais commises ou de l’habileté de mon travail (63). »

Hommage au jeune Kârttikeya (64) qui exauce nos prières ! Hommage au dieu dévoué à Brahma et pieux, au javelot d’or ! Hommage au fils du soleil ! Hommage à Yogâcârva dont je suis le premier disciple (65) ! Content de moi, il m’a donné de l’onguent magique ;

« Je n’ai qu’à m’en frotter (66), les gardes ne pourront me voir et les épées dirigées contre moi ne me blesseront pas (67). »

(Il se frotte d’onguent.)

Malédiction ! J’ai oublié mon fil à mesurer. (Après avoir réfléchi.) Mais j’y pense (68), mon cordon brâhmanique (69) peut bien m’en tenir lieu ; c’est un objet qui, pour