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Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v4.djvu/37

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ACTE ix.

La mère de Vasantasenâ. — Le travail en est merveilleux et captive les regards, mais ce ne sont pas les siens.

Le juge.Allons ! brave femme, connaissez-vous ces bijoux ?

La mère de Vasantasenâ. — N’ai-je pas déjà répondu ? Certainement, ils ne me semblent pas inconnus. Mais l’orfèvre a pu leur donner cette apparence (107).

Le juge. — Voyez, prévôt !

« Bien que différents en réalité, des bijoux peuvent se ressembler pour la forme, la beauté et le travail ; les orfèvres imitent un objet qu’ils ont vu et l’analogie qu’on remarque entre l’original et la copie est due à l’habileté de main (108) de l’artiste. »

Le prévôt et le greffier. — Ces bijoux sont-ils au seigneur Chârudatta ?

Chârudatta. — Non, certainement.

Le prévôt et le greffier. — Alors, à qui sont-ils ?

Chârudatta. — À la fille de cette dame.

Le prévôt et le greffier. — Comment se trouvent-ils séparés d’elle (109) ?

Chârudatta. — Ils s’en trouvent séparés, — voilà (110) !

Le prévôt et le greffier. — Seigneur Chârudatta, dites-nous la vérité. N’oubliez pas que