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Page:Reichenbach - Experience and Prediction.djvu/281

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§ 29. THE FOUR BASES 267

la chose . La base d’impression obtient le même avantage en introduisant l’impression de , au lieu de la chose . Mais comme nous avons vu que l’impression ne peut être caractérisée par nous que dans le langage du stimulus, l’impression de est définie par la chose qui existe immédiatement.

La base atomique, quant à elle, part d’énoncés de base d’une faible certitude, en particulier lorsqu’il ne s’agit pas de décrire des lois physiques générales, mais des processus individuels. C’est pourquoi les physiciens ne peuvent pas, pour de nombreuses raisons, renoncer à une base anthropocentrique. Ils choisissent donc généralement la base des impressions. Cette base correspond bien aux méthodes physiques. Imaginez un instrument physique utilisé comme indicateur d’autres processus ; cet instrument enregistrera les effets causés en lui par l’arrivée de chaînes causales partant d’autres phénomènes. L’instrument indique ainsi les derniers maillons des chaînes causales convergeant vers un système physique et « déduit », à l’aide des chaînes causales, les phénomènes plus éloignés. Les impressions peuvent être conçues de manière similaire comme les derniers maillons de chaînes causales partant d’objets du monde entier et convergeant vers le corps humain en tant qu’indicateur. Au lieu de considérer les effets à l’intérieur de l’indicateur, nous pouvons aussi considérer les effets produits sur une certaine surface fermée entourant l’indicateur ; cela revient au même, puisque toutes les chaînes causales doivent passer par la surface. Cette surface peut être identique à la surface de l’indicateur, c’est-à-dire à la surface du corps humain. Dans cette conception, les impressions ne sont conçues que comme des processus à la surface du corps ; les processus sur la rétine, les vibrations du tympan, etc. sont alors les faits physiques sur lesquels repose toute la construction du monde. Nous sommes ainsi ramenés une fois de plus à notre exemple du monde cubique (§ 14) comme analogie pour les déductions