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Page:Reichenbach - Experience and Prediction.djvu/337

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§35. PROBABILITY LOGIC 323

Une formule similaire est développée pour l’implication. On montre qu’elle est

(2)

Ce cas diffère de celui de la disjonction dans la mesure où deux indications, la probabilité de et celle du produit , suffisent à déterminer la probabilité de l’implication ; cette dernière probabilité s’avère indépendante de la probabilité de . On ne peut cependant pas remplacer l’indication de par celle de  ; cela laisserait la probabilité de l’implication indéterminée.

Pour l’équivalence, l’équation est

(3)

Dans ce cas, les trois probabilités , et sont à nouveau nécessaires pour déterminer la probabilité du terme du côté gauche de l’équivalence.

Ce n’est que pour la négation que l’on obtient une formule similaire à celle de la logique alternative :

(4)

La probabilité de suffit à déterminer celle de .

Ces formules indiquent une structure logique plus générale que celle de la logique bivalente ; elles la contiennent cependant comme un cas particulier. On le voit aisément : si l’on restreint la valeur numérique de et aux nombres et , les formules ()-() fournissent automatiquement les relations bien connues de la logique à deux valeurs, telles qu’elles sont exprimées dans les tables de vérité de la logistique ; il suffit d’ajouter la table de vérité à deux valeurs pour le produit logique , qui, dans la logique alternative, n’est pas donné indépendamment mais est une fonction de et .[1]

  1. On peut montrer que pour le cas particulier des valeurs de vérité restreintes à et , la valeur de vérité du produit logique n’est plus arbitraire mais déterminée par d’autres règles de la logique des probabilités (cf. Wahrscheinlichkeitslehre, § 73).