Page:Reid, À fond de cale, 1868.djvu/315

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arrive en général pour tous les navires que l’on envoie dans la mer du Sud ; je devais m’attendre à rencontrer un peu de tous les produits qui se fabriquent dans nos grandes villes.

Après y avoir réfléchi pendant une demi-heure, je finis par me dire que cela n’aboutissait à rien ; il était évident que je ne devinerais pas la composition d’une mine avant de l’avoir sondée. Le travail seul pouvait m’apprendre ce que je me demandais en vain ; et le moment de l’action étant arrivé, je me mis à la tâche avec ardeur.



CHAPITRE LV

Joie de pouvoir se tenir debout


On se rappelle que, lors de ma première expédition dans les caisses d’étoffe, je m’étais assuré de la nature des ballots qui les entouraient ; on se rappelle également que s’il y avait de la toile à côté de la première caisse, c’était un autre colis d’étoffe qui se trouvait au-dessus d’elle. Je l’avais ouvert, il ne me restait plus qu’à en ôter le drap pour avoir un