cins de Montpellier, mais les Echevins
les font refuſer.
On n’a pas pû ſçavoir quel fût préciſement le raport des Medecins de Montpellier aux Magiſtrats ; mais d’abord après cette Aſſemblée, ceux-ci dirent hautement, qu’ils avoient déclaré, que la maladie, dont on s’allarmoit tant, n’étoit qu’une fiévre maligne cauſée par la corruption & par les mauvais alimens : & les Medecins de Montpellier étant partis le 20. Août chargés des honneurs & des préſens de la Ville, on vit paroître le lendemain cette Affiche.
„ Sur le raport qui a été fait à Mr. le Gouverneur & à Mrs. les Echevins, par Mrs. les Medecins de Montpellier, ils ont crû devoir avertir le Public, que la maladie qui regne préſentement dans cette Ville, n’eſt pas peſtilentielle, mais que c’eſt ſeulement une fiévre maligne, contagieuſe, dont on eſpere de pouvoir bientôt arrêter le progrès, en ſeparant les perſonnes