cerent d’être ſecourus. Ainſi finit avec
le mois de Septembre le ſecond periode
de cette peſte ſi terrible, par
les plus cruelles déſolations dans les
familles, & par la plus affreuſe mortalité
dans toute la Ville.
CHAPITRE XVII.
Uoique la peſte ſoit un
mal ſuperieur à tous les remedes,
quoi qu’elle ſoit plûtôt un châtiment
que Dieu exerce ſur les hommes
criminels, que l’effet d’une revolution
naturelle, & que par-là elle
ſoit au-deſſus de nos précautions,
on ne ſçauroit pourtant diſconvenir
que le bon ordre & une ſevere police
n’en diminuent les progrés & les ravages,
& ne la faſſent même finir
plûtôt : nous avons donné des exemples
du premier, on va voir les preuves
du ſecond dans le troiſiéme periode,
que nous allons décrire, & qui
commença avec le mois d’Octobre
juſques à la fin de Novembre.