née ſuivante. On voit par toutes ces
peſtes, que la maladie a été toûjours
la même dans tous les tems, même
nature de mal, même caractere,
mêmes ſymptomes ; elle ne ſe dément
point ; & ſi on remonte plus haut
juſques aux anciennes peſtes qui ont
précedé celles de Marſeille, on reconnoîtra
que c’eſt par tout la même
maladie, ſi on lit ſur tout la deſcription
de celle d’Athenes, que Theucydide
nous a laiſſée, combien de traits
de reſſemblance n’y trouvera-t’on pas
avec celle que nous allons décrire,
qui eſt la vingtiéme de celles qui ont
affligé Marſeille, & qui paroît avoir
été la plus violente de toutes, puiſqu’elle
a réuni ſur nous les malheurs
de toutes les autres. Après leſquels il
ne nous reſte plus qu’à prier le Seigneur
qu’il nous garantiſſe de celui
qui arriva en la derniere de 1649.
qui trois mois après qu’elle eût fini,
recommença avec la même violence,
& dura encore deux mois. L’Autheur
du Capucin charitable, dit que cette
rechûte vint de l’ouverture d’une maiſon
qui n’avoit pas été deſinfectée.
Nous devons eſperer que les bons or-
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Apparence
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Relation Hiſtorique