dres donnés, par le ſage Commandant
qui nous gouverne, préviendront
ce dernier malheur.
CHAPITRE II.
Our marquer l’origine de la
peſte de Marſeille, il n’y a qu’à
démontrer qu’elle ne la tire point des
cauſes communes & generales, qui
produiſent les contagions ordinaires.
Peut-être que la ſuite des faits l’indiquera
aſſez, & nous diſpenſera de
prononcer là-deſſus. Nous ne pourrions
le faire qu’après avoir prouvé la
contagion, qui ne ſçauroit être traitée
dans cet ouvrage : c’eſt pourquoi
nous nous contenterons de faire voir
ici que cette peſte ne reconnoît aucune
de ces cauſes generales ; après quoi
pour en trouver l’origine, on n’aura
qu’à ſe laiſſer aller au cours des conſequences,
qui ſuivront naturellement
de ces preuves, & des faits ſimplement
arrangés.