rien omettre de tout ce qui peut
contenter la curioſité des Lecteurs
ſur cet article, nous avons
emprunté les obſervations de
Mr. Bertrand Medecin de cette
Ville, dont la ſincerité ne ſçauroit
nous être ſuſpecte, que l’on
trouvera à la fin de cette hiſtoire,
elles ſont faites d’après nature,
je veux dire ſur les malades
qu’il a traités, ſur la triſte
expérience qu’il a faite lui-même
de la maladie, & ſur celle
de toute ſa famille. On attend
de ce Medecin un Traité complet
ſur cette matiere : le peu
d’étenduë qu’il a donné à ſes
obſervations, ſemble nous le
promettre, & nous donner lieu
de croire qu’il s’eſt reſervé bien
des choſes pour ce Traité, qui
joint à cette relation, ne laiſſeroit
rien à deſirer ſur La peſte de
Marſeille.
Nous croyons devoir préve-