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Page:René de Pont-Jest - La Bâtarde.djvu/117

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VII

UN ÉCHO DE PARIS

Cinq jours plus tard, madame Berthier était installée dans un appartement convenable, au second étage du n° 3 de la rue de l’Est, à deux pas du Panthéon, en face du Luxembourg, et sa fille écrivait à Paul ces seuls mots :

« Nous sommes arrivées, venez. Votre Gabrielle. »

Il avait été convenu entre mademoiselle Berthier et M. de Martry que celui-ci ne monterait chez elle que lorsqu’il verrait fermées les fenêtres du salon donnant sur la rue. Quand ces fenêtres seraient ouvertes, ce serait la preuve de la présence de M. du Longpré dans la maison.

De plus, le commandant avait promis à la jeune fille de la prévenir immédiatement, par un mot, s’il se produisait quelque chose de grave du côté de Richard.

Le créole, on le comprend, accourut aussitôt