Page:René de Pont-Jest - La Bâtarde.djvu/179

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rière autrement infranchissable que celle qui s’élève entre nous deux. Oh ! alors, je serai bien vengée !

—Vous êtes une malheureuse femme, Gabrielle, s’écria M. du Longpré.

— Mais une heureuse mère ! répondit mademoiselle Berthier avec un de ses mauvais sourires. Adieu !

Et s’élançant dans la pièce voisine, elle en ferma brusquement la porte derrière elle, en laissant ses deux visiteurs atterrés. M. de Martry lui-même, était indigné de sa violence et de sa dureté.

M. du Longpré reconduisit le commandant rue du Cirque, et là ils se séparèrent, Paul le cœur ulcéré, M. de Martry en se demandant de quelle nouvelle blessure Gabrielle rêvait de frapper encore l’homme qu’elle avait déjà si cruellement atteint.