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Page:René de Pont-Jest - La Bâtarde.djvu/236

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en arrivant au même instant, mit fin à cette douloureuse scène.

Le domestique lui annonça la visite de Me Dumarest.

M. du Longpré se souvint qu’il avait, en effet, donné rendez-vous à cet officier ministériel, qui était devenu son notaire depuis le jour où il lui avait été présenté par M. de Martry, dans les tristes circonstances dont on se souvient.

Il ordonna de le faire entrer tout de suite, et, après une caresse à Jeanne, il la confia au valet de chambre pour qu’il la promenât dans le jardin, en attendant le retour de madame Brétigny.

— Cher monsieur, dit Me Dumarest, en prenant place dans le fauteuil que son client lui avait offert du geste, me voici à vos ordres ; j’ai fait le placement dont vous m’aviez chargé, et j’espère que vous trouverez tout terminé à votre entière satisfaction. Voici vos titres.

— Fort bien, cher maître, répondit le créole en plaçant sur son bureau, sans même y jeter les yeux, les papiers que lui avait remis le notaire ; permettez-moi de ne pas causer finance avec vous aujourd’hui ; j’ai quelque chose de bien plus important à vous dire.

M. Dumarest s’inclina pour indiquer qu’il écoutait.