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Page:René de Pont-Jest - La Bâtarde.djvu/307

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le but de leur visite, Me Cormier leur affirma qu’il n’y avait pas trace dans son étude de l’acte de reconnaissance dont ils parlaient. Son répertoire n’en faisait pas mention.

— D’ailleurs, si cette pièce existait ici, ajouta le notaire, le syndic de la liquidation Daubray en aurait certainement donné avis à M. Berney et à mademoiselle Berthier. C’est ainsi qu’il a agi à l’égard de tous les clients de l’étude.

— C’est bien cependant Me Daubray qui a dressé cet acte authentique, observa Richard. S’il a disparu, ne peut-on le remplacer ?

— Oh ! fort aisément, répondit Me Cormier. D’abord l’acte a dû être enregistré. Vous souvenez-vous à peu près de sa date ?

— Le fait s’est passé vers le milieu du mois de novembre 1855, c’est tout ce que je me rappelle.

— Cela est suffisant, répondit le notaire, en prenant ce renseignement par écrit. Dans quelques heures, je vous transmettrai à votre hôtel le résultat de mes recherches.

— Ou plutôt nous reviendrons vers quatre ou cinq heures, proposa M. de Martry à l’officier ministériel.

Et prenant congé de Me Cormier, le commandant entraîna Richard, qui ne se rendait pas bien