Page:René de Pont-Jest - La Duchesse Claude.djvu/178

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VIII

UN REVENANT


Pendant la semaine qui suivit la délivrance de la duchesse, le docteur Depaul vint trois ou quatre fois à Verneuil, puis, les choses prenant un cours régulier, nulle complication n’étant plus à craindre, l’habile praticien confia la jeune mère à son confrère Guerrard qui, quinze jours plus tard, l’autorisa à quitter le lit pour la chaise longue. Bientôt il lui permit même de faire quelques pas dans son appartement et de descendre dans le jardin.

Au bout d’un mois, la jolie accouchée était tout à fait remise et le bébé se portait à merveille. M. de Blangy-Portal, dont les visites avaient été fréquentes et les façons de faire affectueuses pour sa femme et convenables à l’égard de Mme  Frémerol, décida alors que le moment était venu pour Claude de rentrer chez elle, à Paris.

Bien que Geneviève et sa fille s’attendissent à cette terminaison fatale de leur vie en commun, elles ne se résignèrent pas sans une profonde douleur à une nouvelle séparation.