Page:René de Pont-Jest - La Duchesse Claude.djvu/387

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larmes, le duc, si préoccupé qu’il fût des conséquences que pouvait avoir son odieuse conduite avec sa femme, faisait le plus gaiement du monde les honneurs du souper que donnait sa maîtresse.

Certaine que c’était à cause d’elle seulement que Mme  de Blangy-Portal avait quitté sa loge, la Morton était toute fière de cette victoire, qui lui prouvait l’empire absolu qu’elle exerçait sur son amant, plus encore que les sacrifices d’argent qu’il avait faits pour elle.

Ne sachant rien de la situation financière du duc, la sotte créature ne se doutait guère qu’elle venait de tuer la poule aux œufs d’or.