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XXII

LE SECRÉTAIRE SCHUMANN


En espérant que, si elle retrouvait dans la Frémerol la femme légitime de Jean Mourel, ainsi que tout le lui faisait craindre, la justice ne franchirait pas du moins son cadavre pour atteindre la duchesse Claude, la pauvre Geneviève avait probablement raisonné juste ; mais elle s’était aussi effrayée trop vite dans son affolement d’amour maternel, et c’était peut-être inutilement qu’elle avait donné sa vie pour sauver le repos de sa fille.

En effet, plus de deux mois s’étaient écoulés depuis les dernières communications du parquet de Paris à la presse ; l’hiver était venu et il n’était plus question du crime du boulevard de Courcelles.

Le magistrat chargé de l’enquête l’avait à peu près abandonnée.

Si l’affaire n’était pas précisément classée, comme on s’exprime en termes de Palais, elle était déjà en-