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DEUXIÈME PARTIE

I

UNE CANDIDATURE EN PROVINCE


On était aux premiers jours de septembre et la période électorale ne devait s’ouvrir officiellement à Vermel que le 15 du mois, mais les agents des candidats et les candidats eux-mêmes n’en avaient pas moins commencé leur campagne depuis longtemps.

Il s’agissait de remplacer l’un des députés de la ville, élu sénateur, et comme ce vide dans la représentation de Seine-et-Loire était prévu depuis deux ans, les républicains conservateurs avaient réservé ce siège au savant dont ils étaient fiers, au médecin qui avait donné aux pauvres mille preuves de dévouement, au docteur Plemen.

Devant un adversaire aussi redoutable, estimé