Page:René de Pont-Jest - Le Fire-Fly.djvu/216

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Au jour, nous établîmes les mâts et les voiles de rechange, et, toujours poussés par une grande brise de sud-ouest, nous doublâmes la pointe Palmiras dans le quart de l’après-midi.

Nous fûmes alors obligés de laisser venir sur tribord pour courir à l’est. Le soir même, c’est-à-dire moins de vingt-quatre heures après la tempête, coquet et pimpant comme si rien de fâcheux ne lui était jamais arrivé, le Raimbow cherchait, sur les flots bleus du golfe la longitude, du Hougli, qu’avait bien failli nous faire manquer pour toujours le renversement de la mousson.