ble, sur laquelle se trouvaient pêle-mêle des livres et une foule de menus objets à l’usage du nourrisson.
Tout cela était propre, presque élégant, quoique modeste. On comprenait que c’était là le séjour d’une femme bien élevée, aux habitudes paisibles et douces.
Dans le premier tiroir du secrétaire qu’ouvrit M. de Fourmel, il ne trouva que des papiers insignifiants : quittances de loyers, actes de naissance et de baptême de l’enfant, notes diverses ; mais dans le second il aperçut, d’abord un volumineux paquet scellé avec de la cire et sur lequel on avait écrit : « À détruire après ma mort, » puis une large enveloppe également scellée et portant cette adresse : « À Monsieur Rumigny, rue de Talleyrand, à Reims (Marne). »
— Quels sont ces papiers ? demanda le magistrat à Mlle Rumigny.
— L’une de ces enveloppes renferme une lettre qui était destinée à mon père, répondit la jeune femme en sanglotant.
— Et l’autre ?
— Ce sont des lettres de…
— De M. Balterini ?
Mlle Rumigny répondit affirmativement en baissant la tête.