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On lui promettait là ce qu’il gagnait en deux mois de sa misérable existence.

Il n’était pas encore revenu de sa surprise que l’étranger avait disparu dans le greffe.


IV

LES ESPÉRANCES DE M. MESLIN.


Deux minutes plus tard, après avoir remercié une dernière fois son obligeant cicerone, William Dow sortait de la Morgue et remontait en voiture, en ordonnant à son cocher de le conduire au commissariat de police du quartier de l’Arsenal.

Il ne lui fallut pas plus d’un quart d’heure pour franchir la distance qu’il avait à parcourir.

Le commissaire de police était dans son bureau.

À la nouvelle qu’un étranger désirait le voir pour le renseigner sur l’inconnu assassiné rue Marlot, il s’empressa de le faire entrer.

— Monsieur, lui dit l’Américain, j’habite l’hôtel du Dauphin, en face de la maison où s’est commis un crime la nuit dernière. Ce matin, ainsi