Page:René de Pont-Jest - Le N° 13 de la rue Marlot.djvu/53

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— C’est moi qui suis à la vôtre, monsieur, répondit William Dow ; si vous voulez profiter de ma voiture, je serai heureux de vous y offrir une place.

— Vous permettrez alors à mon secrétaire de se mettre sur le siége, car je l’emmène.

— Parfaitement, monsieur.

Ils sortirent du bureau et, après avoir forcé M. Meslin à monter le premier dans la voiture, pendant que son secrétaire sautait auprès du cocher, l’Américain dit où il fallait le conduire.

Enveloppé d’un vigoureux coup de fouet, le cheval partit à un trot raisonnable.

Quelques minutes après, sans que ceux qu’il contenait eussent échangé une parole, le fiacre s’arrêtait devant l’hôtel du Dauphin.

Tout naturellement on s’occupait encore dans l’établissement de l’événement de la nuit ; aussi l’arrivée d’un des locataires en compagnie du commissaire de police redoubla-t-elle l’émotion des gens qui bavardaient dans la loge du concierge.

Prévenu par un de ses garçons, le maître de la maison s’empressa de descendre dans le petit salon où William Dow avait fait entrer M. Meslin.

— Monsieur, lui dit ce dernier, sans plus de préambule, je suis le commissaire de police de