Page:René de Pont-Jest - Le N° 13 de la rue Marlot.djvu/91

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dait Gabriel, passage défendu contre tous regards, du côté du fleuve, par une haute palissade à jalousies serrées.

Ils arrivèrent enfin à une grande porte qu’ils franchirent et que le gardien ferma derrière lui.

William Dow pressentit qu’il se trouvait dans cette salle des départs et des arrivées où, la veille, il avait vu photographier la victime de la rue Marlot.

Il ne s’était pas trompé ; il la reconnut parfaitement lorsque Gabriel l’éclaira à l’aide d’un fanal qu’il était allé chercher derrière un cercueil.

Le gardien fit à l’étranger signe de le suivre.

Ils traversèrent alors le lavoir, la salle des couvre-corps et arrivèrent dans la salle d’autopsie.

— Verrez-vous assez clair comme cela ? demanda Gabriel en enlevant du fanal la chandelle qui y brûlait et en en dirigeant les rayons vers le cadavre étendu sur la table de zinc.

— Parfaitement, répondit William Dow en se penchant sur le corps mutilé.

Mais il se redressa presque aussitôt, et, après avoir tiré de sa poche plusieurs instruments de chirurgie, il jeta un coup d’œil autour de lui.

— Vous cherchez quelque chose ? lui dit l’employé.