Page:René de Pont-Jest - Sang-Maudit.djvu/51

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Pour les distraire jusqu’à l’heure du coucher, elle feuilletait de grands albums.


— Je le sais, monsieur ; je n’ai vu là qu’un motif de plus pour m’attacher davantage encore à vos enfants.

— C’est parfait, mademoiselle ; il ne me reste plus maintenant qu’à consulter Mme de Ferney, mais je crois pouvoir vous dire par avance qu’elle sera de mon avis ; or, je pense que je puis vous confier en toute assurance mes deux filles. Demain, je vous écrirai, car c’est avec ma femme que vous aurez à vous entendre sur la question des émoluments.

— Oh ! monsieur, cette question est déjà résolue. Je ne suis habituée ni au luxe, ni à l’élégance ; ce que décidera Mme de Ferney à cet égard sera bien fait.