Page:René de Pont-Jest - Sang-Maudit.djvu/67

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ses injurieux soupçons, et qu’à partir de ce jour, il ne vit dans Mlle  Reboul qu’un de ces êtres exceptionnels que Dieu dote de toutes les beautés, en seule vue du sacrifice et de l’abnégation, comme pour frapper davantage encore les esprits par leur exemple.


— Ah ! que Dieu sauve les miens ! Vous, soyez maudite !


Aussi son respect pour la jeune fille en était-il plus grand. Il remarqua bien, en la rencontrant, qu’elle était pâle et troublée ; mais il mit cette expression sur le compte du chagrin qu’elle éprouvait de l’état de la malade, et il eut pour elle son affectueux et bienveillant salut ordinaire.

Jeanne lui répondit avec sa déférence accoutumée. Seulement, quelques instants