Page:René de Pont-Jest - Sang-Maudit.djvu/75

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Armand était à ses genoux, lui jurant un éternel amour.


À la mort de la femme Méral, plus d’une mère du quartier, quoique déjà chargée de famille, avait offert de prendre la petite Rose ; mais Méral avait brutalement refusé, non par affection, mais peut-être parce qu’il spéculait par avance sur la beauté de sa fille.

Le misérable avait même résisté aux sollicitations pressantes d’une brave et digne dame, Mme  de Serville, chez la mère de laquelle sa femme avait été en service jusqu’au moment où elle avait eu le malheur de l’épouser.

Cette Mme  de Serville, qui se souvenait des bons soins que la femme Méral avait eus pour elle pendant sa jeunesse, ne l’avait jamais oubliée ; elle lui était souvent venue en aide, et lorsqu’elle avait connu l’horrible existence qu’elle menait, lors-